Marathon de Nantes 2023 4

Voici les récits de course du Marathon de Nantes qui s’est tenu le dimanche 24 Avril 2023.

Récit d’Eric :

Pour ce cinquième marathon en quatre mois et mon 39 ème opus l’objectif était de redescendre le chronomètre malgré une absence totale de préparation !

Alors  pour le titre de ce récit mon coeur balance entre :

1/ ne croyez jamais Yoda quand il vous dit que ce marathon est plat car il ne l’est pas !

2/ la chanteuse Barbara a raison : il pleut sur Nantes !

3/ les bretons disent qu’il ne pleut que sur les cons !

Je vous  laisse le choix ..

Nous sommes partis isa et moi le vendredi après-midi pour visiter cette belle ville de Nantes que nous  ne connaissions pas : visite extérieure de la magnifique cathédrale et merci yoda pour l’adresse d’une des plus vieille brasserie de France : la Cigale, une institution à Nantes … Une premiere nuitée à l’hotel ibis centre gare et après la visite du lendemain matin au parc floral proche de l’hotel, nous retrouvons nos compères titi et gaelle et yoda venu en train de Montparnasse ! Après un repas de midi fort sympathique ensemble nous visitons la ville et l’atelier des machines au si que le jardin japonais sur l’ile de Versailles soit au total 17 km dans la ville avant de diner dans un restaurant réservé par moi même et dont nous garderons tous un souvenir ému …

Levé 6h30, la nuit a été correcte, les voyants sont au vert. Petit déjeuner pris départ 8h15 pour un départ à 9 h15 : nous pensions prendre le tram et bien non pas de tram alors on se rend à pied sur le départ : 15/20 minutes de marche sous un vent à décorner les bœufs mais l pas de pluie et la température est raisonnable …

Chacun prends place dans son SAS : j’hésite et je rentre dans le sas 3h30 !

Top départ et je pense à Didier et sa technique du scorpion alors en 5 km je rejoins les meneurs d’allure 3h15 en sachant très bien que je ne pourrais pas les suivre bien longtemps et en plus, ils sont au dessus de l’allure et cela n’arrête pas de monter et de descendre : je sais que je vais fatiguer mais quand ! Le vent est là et quelques gouttes commencent à arriver … je décide vers le 15 ème kilomètre de ralentir et je me mets dans l’idée de tenir la moyenne de 4.30 mon allure théorique sur marathon jusqu’au semi et je tiens : le soleil fait son apparition alors, je retire mon coupe vent ASM : je me sens  étonnement bien mais sage que je suis, je ralenti et me fixe comme objectif de tenir à distance les meneurs d’allure 3h30 jusqu’au 30ième kilomètre et d’un coup des rafales de vent, de la flotte, des bosses, les cuisses commencent à chauffer : mais mon talon gauche et mon genou droit restent sages alors je poursuis cette allure et les meneurs d’allure 3h30 ne me rattrape qu’au 37 ème… J’essaie de m’accrocher au peloton : ma FC est bonne mais mes jambes ne sont plus là et je le savais … je gère tant bien que mal et les averses voir le déluge par intermittence et ce p… de vent me font ralentir irrémédiablement : je finis tremper, j’ai froid mais je suis content !

Un de plus 39 ! Et je confirme : il fait beau plusieurs fois par jour dans cette région mais il peut pleuvoir aussi plusieurs fois . Voilà vivement le prochain et les autres … la liste est longue cette année !

ASment vôtre eric LONCHAMPT 

Récit de Thierry :

Toujours à la chasse aux médailles pour atteindre les 100 marathons, je me demande bien qui a pu me donner cette idée 😉

Nantes sera mon 32ème opus. Descente en train avec Gaëlle et Yoda. Eric et Isabelle sont déjà sur place.

Notre hôtel est à coté de la gare et les transports sur Nantes sont gratuits le week-end. Formidable pour l’organisation !

Passage à l’hôtel pour déposer les affaires et go pour récupérer le dossard (c’est toujours la priorité).

Chose faite, les promenades peuvent commencées. Il y a du vent et le soleil fini par venir. En Bretagne, il ne pleut que sur les … Nous sommes donc bien accueillis ! 🙂

Visite des machines de l’ile, les anneaux de Buren puis retour sur le centre et montée sur l’ile de Versailles (toujours à Nantes ;-)) voir le jardin japonais magnifique tout en fleurs

Après nos env. 15 km, il est l’heure de diner dans un bon restaurant où nos papilles se sont régalées.

Après une bonne nuit, petit déjeuné à 6h30. Direction le tramway pour aller sur le départ. hum… plus de tramway, l’heure du départ du semi-marathon est proche, l’installation des barrières se met en place.

Nous n’avons pas le choix de nous rendre au départ en marchant. un vent de folie souffle, ça promet !

Le départ se fait sur les machines de l’ile. Nous sommes abrités sous le hangar. Il ne fait pas trop froid, mais beaucoup de vent. Pas de pluie, nos téléphones l’ont dit et les bretons aussi, il ne pleut pas sur les …

Le départ est donné, sortie de l’ile pour passer devant le chantier naval et remonter vers le parc Procé. Oui le marathon de Nantes n’est pas plat 😉

Redescente pour passer devant l’opéra, la tour de Bretagne, nous passons le long de l’Erdre (une branche de la loire) faisons le tour de l’ile de Versailles.

La pluie commence à se pointer. Passage devant la cathédrale, le château du duc de Bretagne et retour sur l’ile que nous traverserons complètement. 

Les choses se gâtent, le vent se fait violent et la pluie arrive par grosses averses. Le passage devant les anneaux de Buren est difficile avec le vent. Retour sur les machines de l’ile pour attaquer le second tour.

il y aura une petite variante avec un passage dans le jardin des plantes au 29ème kilomètre.

Le marathon n’est pas facile avec le dénivelé annoncé à 207 mètres, pour ma part, mon GPS annonce 400 mètres.

La pluie et le vent ne nous ont pas aidé non plus. Sinon, le parcours est urbain avec de l’ambiance. La traversée de l’ile est le moins agréable.

Merci à nos supportrices Isabelle et Gaëlle qui seront bien mouillées à nous attendre.

Résultats :

Eric Lonchampt : 03:34:48

Laurent Masset : 04:23:00

Thierry Crespin : 05:17:17

Diaporama :

Bonus :