Notre Maître Yoda à fait le doublé Chablis et Nevers en un week-end… vous avez donc 2 articles pour le prix d’un !
Récit de Laurent Masset
Vous êtes chanceux à l’ASM : une fois n’est pas coutume, vous aurez non pas un récit mais deux pour le coup. Pour mon 4ème doublé, mon choix s’était porté sur la première édition du marathon de Chablis, qui était de plus un festif avec spécialités de Bourgogne tel le jambon persillé ou le fromage accompagnés des différents crus de Chablis voire de rouge d’Irancy.
De plus, c’était l’occasion d’un gros rendez-vous CourirLeMonde auquel notre Titi maulois s’est greffé tel un vieil habitué. Après une pasta party de premier ordre, tout le monde s’est retrouvé, samedi matin, sous un beau soleil automnal et déguisé naturellement puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de faire la fête.
Le parcours traverse le vignoble de part en part, avec ses fameux 1er cru (Montée de Tonnerre, L’Homme Mort, Mont de Milieu) et les légendaires Grenouille, Les Clos ou Vaudésir. Par contre, vous vous doutez bien que si nous arpentons le vignoble, cela signifie en contrepartie que le dénivelé est conséquent (plus de 500 m D+) avec des pourcentages à 15 % ( !)
Titi s’attardera moins que moins sur les ravitos que j’explore méticuleusement et je le perdrai de vue après le 10ème km. La météo splendide du jour nous offre des paysages sensationnels sur les côteaux recouverts de vignes dont la parure or est du plus bel effet. Et comme chaque ravito est l’occasion de taster les vins offerts, on en profite pour danser et chanter quelques chants bourguignons au plus grand plaisir des bénévoles et des locaux.
Le marathon s’effectuera en un peu plus de 5h (arrêts dégustation compris 😉 ) sous une chaleur inattendue (à moins que ce soit le vin…). Le temps d’une petite interview par le speaker et je récupère la dotation du finisher : une bouteille de…Chablis avec son verre sérigraphié qui me donne l’accès libre au marché des vins qui se tient traditionnellement le même jour depuis 71 ans !
Malheureusement, le temps m’est compté car je dois filer à Nevers pour récupérer mon dossard pour le marathon du lendemain. Pourtant, l’une des CLM habitant Auxerre, m’avait invité à une dégustation privée chez DROIN, l’un des grands vignerons bourguignons, invitation déclinée à regret (j’ai appris plus tard qu’ils se sont tapés des magnums de Château Grenouilles 2003 en magnum ☹. Un adieu rapide à la Titi Family et en route pour 2 heures de voiture à travers la campagne bourguignonne jusqu’au circuit automobile de Magny-Cours.
Une fois récupéré le dossard avec une dotation généreuse (bouteille de Pouilly Fumé, nougatines de Nevers, une tasse en faïence de Gien et même une paire de chaussette de running BV Sport (!), nous repartons nous restaurer car je n’ai pas mangé depuis la veille au soir. Autant dire que le repas diététique a été oublié et nous nous sommes régalés avec des grillades de boeuf (Charolais of course) sans oublier le dessert.
Dimanche matin, les navettes nous emmènent de Nevers jusqu’au circuit automobile. Nous sommes une quinzaine de CLM à tenter le pari du doublé et tout le monde a les jambes bien dures ce matin. Il fait frais et s’il y a du soleil, les prévisions météo sont pessimistes avec un risque d’averse en fin de course.
Le départ est donné à 8h avec la rangée de feux réservés habituellement à la F1 et derrière la Safety-car et nous nous élançons pour un tour de circuit dont le parcours est diablement vallonné. Je suis parti avec le meneur des 4 h ayant toujours fait mon second marathon du week-end sur un chrono plus rapide que le premier. Mais cette fois-ci, tel n’est pas le cas et au bout de 5 km, je préfère lever le pied. Mes sensations ne sont pas bonnes et la contracture que je traîne depuis Salon de Provence ne s’est pas calmée, bien au contraire.
Au fil du temps, un petit grupetto de CLM s’est constitué autour de moi à une allure tranquille de 6’/km. On traverse la campagne nivernaise, très jolie, au milieu des vaches et des chevaux, parsemée de petits étangs… et de côtes mois dures que la veilles mais longues, longues surtout avec la fatigue !
Au semi, nous nous retrouvons sur les chemins de halage du canal de la Loire qui va nous conduire, 12 kilomètres plus loin, à l’entrée de Nevers. Nous avons alors droit à quelques gouttes de pluie en évitant toutefois le déluge annoncé.
Il reste 7 km à parcourir au sein du centre-ville. Le parcours s’élève pour rejoindre la Cathédrale, puis la Porte de Paris et surtout un superbe passage devant le Château des Ducs de Nevers. Puis, s’amorce le retour vers la Loire, en descente, avant une dernière ligne droite où est adjugée l’arrivée avec un chrono anecdotique de 4h19.
La médaille remise est magnifique puisqu’elle représente un volant de F1 multicolore. Elle ira ainsi rejoindre sa petite sœur de Chablis et fera partie de la magnifique moisson glanée au cours de ce week-end mémorable.
Un doublé n’est jamais anodin en terme d’efforts consentis et même si cela reste éloigné de mon Quadrathon d’Irlande 2016 (4 marathons en 4 jours), il n’en demeure pas moins un beau souvenir et une source de fierté. D’ailleurs, ce ne sera pas le dernier puisque 2020 sera l’occasion d’un non moins génial doublé Givry/Paris avec certains d’entre vous.
La vie est belle !








Que te dire mon cher YODA que rater DROIN EST UNE ERREUR
Que dire sur ton doublé : sois fier. Je reste plus étonné de ton refus de l’invitation chez DROIN !
A très vite
Tu passes à côté d’un Grenouilles 2003…. Maître Yoda t’es pas raisonnable !
Bravo pour ce fantastique doublé ! je sais pas comment tu fais
2 magnifiques médailles, 2 jolis marathons… en 2 matinées ?! Dingo! Chapeau Laurent!
De belles visites, dans une région, plus « vignoble » que sportive 😀 mais tu as su allié les deux à la perfection, comme toujours!
Merci pour ce partage !