Paris Versailles 2019 7

Voici les récits de course de la Paris Versailles 2019…. Un temps pourri mais des sourires !

Récit de Sophie

Un course de blonde, dans tous les sens du terme.

Nous voilà parti pour le Paris-Versailles avec Claire Bazire et une autre Claire aussi blonde que nous pour la revanche 2018.

Sans pression, on se met l’objectif de le finir en moins de 2h, et de partir dans le sas des champions à 10h parce que oui, on est des championnes de l’ASM version voiture balai. Après un bon déluge dans le sas, on avait super hâte de partir se réchauffer en courant !

Les 6 premiers kilomètres se passent tranquille, on y va tout doux suite à une blessure à mon genou lors d’une course dans la boue 15 jours avant. Merci à Eric de m’avoir posé des tapes (bleus ça n’allait pas avec mon t-shirt mais c’est pas grave). Je perds les filles dès le début de la côte des gardes qui me parait moins difficile que l’année dernière. Arrivée en haut, j’attend les filles 1mn, 2mn….et je ne les vois pas…et merde elles ont du passer devant. Du coup j’accélère pour les rattraper mais les lapins sont loin devant moi (petit clin d’œil à pan pan pour ceux qui comprendront). Forêt de Meudon, je crois en reconnaître devant, j’accélère un peu mais les filles vont vites !!!!!!

Bref, je ne réfléchis plus, je ne parle plus et du coup j’avance sans trop me poser de questions, entraînée par un groupe qui court vite. C’est vrai que finalement, quand on ne parle pas on va plus vite 😉 et j’étais moins fatiguée. Mon genou est bien chauffé et ne me fait plus mal, ou j’ignore..je ne sais plus. J’arrive au bout et je n’ai pas rattrapé les filles. Mais je ne les vois pas à l’arrivée. Je cherche, j’attends 10 mn dans le sas en vraie blonde et me rend compte que j’étais 10mn avant elles !!!! mais en attendant mon chrono n’est pas pris en compte pour la course et me rajoute les 10mn d’attente…

Bref, j’aurai pu gagné 2 mn en haut de la côte des gardes en évitant d’attendre, et au moins 2mn si j’avais eu des tapes roses. C’est sûre.

Terminée en 1h49 non officiel et 1H59 (vive mes 10mn de blonde) en officiel. 1/4 h de gagné par rapport à 2018 !

Drôle de course !

Récit de Claire

Ma revanche avec moi-même, après le calvaire de mon premier Paris-Versailles 2018

Objectif: juste moins de 2h, et SURTOUT avec plaisir!

6:15 j’ouvre les yeux, après 3h de sommeil… soirée anniversaires hier et oh surprise: ils se sont mariés le midi!! Je pensais m’éclipser vers minuit, j’ai quitté la fête à 3h à contre cœur juste après la pièce montée!!

Bref ne pas refermer les yeux,  les jours après les nuits sans sommeil à bosser je  connais! Je suis sage-femme donc hop debout opérationnelle! Et motivée+++!

J’avale la solution dopante de mon mari testée dimanche dernier dans la côte de Bazemont et je remplis mes petites fioles pour la course, 2 pompotes dans les poches, prête!

Sophie m’attends 7:07 devant la maison, et nous retrouvons l’autre Claire amie de Sophie à Orgeval! Trio au complet!

Dans le train les WhatsApp fusent, nous apercevons Laurence Caroline Kalou. Puis Laurent L en direction du sas!  Tous présents devant ou derrière, ça booste!!

9h nous sommes donc dans le sas avec les « qui courent vite »!  Il pleut, il fait froid et ça va!

C’est notre vague, enfin Go! Mais doucement (Bon en faite pas si doucement que ça j’ai pas dû bien lire ma montre), je surveille mon cœur zone orange parfait!!

Une gorgée de potion au départ de la côte des gardes. Sophie file devant. Ce qui me perturbe c’est de ne pas savoir si je suis encore loin ou proche du sommet… alors je marche quelques mètres à 3 reprises,  pour descendre en cardio et surtout rassurer mon mental…mais je perds l’autre Claire!

Sommet: cameras: je fais coucou (pour les copines 😉) et ça va!! Mais pas de Sophie ni Claire. KM9: pause pour tél Sophie, pas de réponse, un p’tit message pour lui indiquer où je suis) et je poursuis seule. Enfin pas vraiment tous les champions sont autour de moi!!

J’adore le parcours et profite  de la forêt, des jolies maisons,… je papote avec moi même! (Mais je préfère avec les copines!!!)

et déjà la côte du cimetière: je rassure une championne à côté de moi: « la côte est toute petite et surtout après c’est l’arrivée!! »

Encore un peu de potion et je grimpe et… je suis déjà en haut! Trop cool!! Je m’accorde une petite pause pour bien boire au ravitaillement. Et je finis la course!

Dernière longue ligne droite… encore un peu de potion, 15km j’accélère un peu… je vois l’arrivée: je fonce!! 1:56:59 🤩🤩🤩🤩 en pleine forme!! Enfin…les crampes aux mollets m’assaillent, vite de l’eau!

Je retrouve l’autre Claire puis Sophie. 😊😊et😊

Belle revanche et du plaisir!!

Merci Tonio,

Merci les copines de papotage,

Merci l’ASM!

Et maintenant? Objectif: Semi de Paris 2020!

Récit de Caroline Gillier-Paulin

Deux ans que je fantasme sur cette course mythique. Septembre 2017, je courais tout juste 5km d’affilé, l’année dernière c’était encore un peu juste. Cette année est la bonne.

Les côtes n’étant pas mon point fort, on en a fait beaucoup cet été avec Olivier. Quelques côtes de Beulle avec les filles à la rentrée, je me sens prête.

J’ai prévu de faire la course avec Laurence et Kalou. Elles courent plus vite que moi, aujourd’hui je vais donc être suiveuse. On arrive tôt sur Paris avec Olivier, Laurence et Kalou, Marianne et Guillaume, Valérie F., Emilie et Laurent. Les vestes de pluie et les sacs poubelle ne sont pas de trop pour nous faire patienter pendant près de 2h sous la pluie. On commence à se rapprocher de la ligne de départ, je verse mon habituelle petite larme (oui, je pleure toujours sur la ligne de départ, l’émotion, l’ambiance, l’excitation, le stress … tout ça mélangé). Et c’est parti !!

Dès le départ je trouve que ça vite, trop vite. Je suis largement au-dessus de mon allure semi. Je ne souffre pas de trop mais ma FC s’est un peu emballée dès le départ et j’appréhende la fameuse Côte des Gardes. Mais je n’ai pas le cœur de faire ralentir les filles qui ont l’air en pleine forme. On attaque la côte. Je me mets dans les pas de Laurence et essaye de ne pas me faire distancer de plus de quelques mètres. Je sais qu’elle a toujours un œil en coin pour moi. Je la vois même monter la côte en marche arrière pour vérifier si je suis toujours là.

Franchement, cette fameuse Côté des Gardes mérite sa réputation. Elle n’est pas si difficile que ça, mais elle est longue et je l’ai attaquée pas assez fraîche. En haut de la côte, au km 8, Kalou et Laurence sont toujours là, elles m’ont attendue, on relance tout de suite. J’arrive globalement à suivre mais j’ai des gros coups de mou, ma FC est toujours au taquet. Je marche alors quelques pas de temps en temps pour la faire redescendre, et je profite des descentes (dans lesquelles je suis curieusement à l’aise, ou totalement imprudente, sur le sol mouillé, avec parfois des feuilles et les bousculades). Et arrive la côte du cimetière. Alors certes, elle n’est pas longue mais je n’en peux vraiment plus. Je marche plus que je ne cours, je regarde ma vitesse moyenne, je suis en dessous de 6’50, je peux encore faire moins d’1h50 si je tiens bon. Laurence m’attend encore jusque-là et puis nous convenons de nous retrouver à l’arrivée. Elle et Kalou ont bien mérité d’essayer de faire un chrono après m’avoir emmenée comme ça. Vers le 14^ème km, j’entends des cris « Allez Caro » et je vois notre Valérie L., blessée, mais qui a eu la gentillesse de venir nous encourager. Une grosse tape dans la main qui picote mais qu’est-ce que ça me fait du bien. Je me mets à pleurer d’émotion puis je sèche mes larmes, il me reste 2km, je ne vais quand même pas les finir en pleurant, et puis il y a des photographes à l’arrivée !!!! J’attaque l’Avenue de Paris, je commence à caler, je tiens encore le 1h50, la moyenne est toujours bonne mais je marche de plus en plus. Et je vois enfin la ligne d’arrivée, Olivier et Junior sont là et m’encourage. 250m avant la ligne d’arrivée, je suis à 1h49’22s alors j’essaye d’accélérer tout ce que je peux pour arriver avant l’1h50 mais je la dépasse finalement de 8s …

C’est vraiment une belle course et elle n’est pas facile mais je suis super contente. L’objectif est atteint et j’ai passé un super moment avec les filles !! (et j’ai une nouvelle FC max à enregistrer dans ma montre). A refaire !

Récit de Guillaume

Premier Paris-Versailles, premier récit ASM

Introduction
Après avoir côtoyé ces 3 dernières années les membres de l’ASM par le biais de ma compagne Marianne, et notamment pendant le week-end à Cheverny 2019 où j’ai pu partager la joie de Marianne menant son premier marathon, j’ai enfin décidé de m’inscrire cette année pour vivre pleinement ces moments de partages avec ceux qui sont devenus des amis.
C’est donc mon premier récit.

Avant la course
Nouveau au club, je n’étais inscrit à aucune course.
J’avais souvent entendu parler (par des collègues notamment) du mythique Paris-Versailles et de sa fameuse côte des Gardes.
Je ne pensais pas être encore prêt. Et puis après quelques côtés de Beulle et une sortie de 16km, je me disais : Pourquoi pas ?
Alors quand Caroline B. a proposé de revendre son dossard, ne pouvant malheureusement pas participer, je me suis lancé.

Dimanche matin : Je me suis souvent réveillé pendant la nuit, un peu stressé, pensant à la course avec un peu peur d’avoir mal au dos (j’ai très souvent voire systématiquement mal au dos le matin, puis en général ça passe dans la journée).

7h15, rendez-vous au cinéma avec Laurent (Legrain), Emilie (sa femme) et Valérie F., le petit périple commence dans la bonne humeur, on évoque nos objectifs (moins d’1h50 pour Marianne afin de faire mieux qu’il y a deux ans et pareil pour moi qui compte tenter de la suivre, nous avions fait ensemble la course Royale de 15km en juin et c’est elle qui me tirait à la fin). On se gare facilement près de la gare de Versailles où l’on retrouve Caro & Olivier, Laurence et Kalou.

Arrivés à Paris, l’attente ou plutôt les attentes commencent : Fouille pour entrer dans la zone, pause pipi, et surtout une heure sous la pluie à entendre les départs à raison de 300 coureurs toutes les 30 secondes (note pour la prochaine fois les filles : utiliser les toilettes les plus proches de la ligne de départ pour être plus en avant dans le sas). Malgré la bonne ambiance et la bonne humeur des filles, c’est long.
Olivier, Laurent et Emilie courant plus vite, ils sont partis à l’avant du sas.

10h46, on part enfin !
C’est le soulagement, on a l’impression d’avoir fait le plus dur (le plus pénible en tout cas), mais nous sommes particulièrement froids et les jambes ont du mal à se lancer.
Nous partons avec Marianne et Valérie. Kalou, Laurence et Caro forment un second groupe.
Au bout d’environ 2km, cela va mieux, on est chauds.
Valérie s’arrête pour une pause technique sous un pont, je me demande si elle pourra nous rejoindre.
On est à un rythme autour de 6mn/km. Je surveille mon cardio qui variera entre 150 et 160.
Finalement on voit Valérie réapparaitre. Whaou ! Elle a dû donner un bon petit coup d’accélérateur.

Premier ravito vers 5km, je prends juste une bouteille d’eau (j’ai un mauvais souvenir du sucre à la course Royale), j’en bois un peu et la jette à moitié pleine un peu plus loin, je me dis : quel gâchis !
5,8km : on arrive en bas de la fameuse côte des Gardes, c’est parti. Je réduis ma vitesse, je ne veux pas marcher. Assez rapidement, plusieurs personnes marchent sur le bord mais je résiste, Marianne et Valérie sont juste devant moi.
Valérie se met à marcher.
Je garde Marianne en vue.
On arrive à la moitié de la côte, ça grimpe un peu moins puis cela reprend.
J’arrive en haut, je n’ai pas marché. Première victoire !

Un peu plus tard, Valérie nous rejoint de nouveau. Quelle persévérance !
On alterne des descentes et des côtes, avec mes grandes jambes je passe devant les filles dans les descentes et elles me rattrapent dans les côtes.
Second ravito, je ne prends pas d’eau cette fois, Marianne prend une bouteille et me dit qu’elle m’en donnera.
Et puis dans la longue descente, vers 11km, les filles passent finalement devant moi et je les perds, elles sont plus endurantes que moi !
Je poursuis en solo, peut-être un peu trop à surveiller mon cardio, craignant d’avoir du mal à finir. Je me dis parfois : tu ne souffres pas assez ! Tu fais ton footing du dimanche ou quoi ! Aller pousse un peu !
Arrive l’autre côte dont j’avais entendu parler : la côte du cimetière. Je ralenti, je ne marche pas, ça va, elle me parait même courte.
Troisième ravito, je prends de l’eau, je n’avais pas bu depuis le premier car Marianne était partie devant avec la bouteille du second, je bois quasiment toute la bouteille, ça me fait du bien.
Et là j’entends « Guillaume ! Aller ! Vas-y ! Marianne n’est pas loin devant ! ». C’est Valérie (L.) venue nous encourager, ça me rebooste ! J’accélère (un peu), et je me dis que je pourrais peut-être la rattraper.
Peu après je rattrape Valérie qui me dit qu’elle n’a plus vu Marianne depuis un moment.
Au 14ème km, je suis à 1h27, je pense que moins d’1h40 est atteignable, alors je ne lâche pas, j’essaie d’accélérer autant que je peux.
15ème, 1h33, c’est jouable ! Mais c’est dur avec ce faux plat de l’avenue de Paris !
Laurent m’appelle au téléphone, et me dit qu’il nous attend près du podium avec Emilie. Cela doit faire ¾ d’heure qu’il attend, étant parti 1/2h avant nous et courant beaucoup plus vite !
Je vois l’arrivée ! 1h38…1h39… je suis à quelques dizaines de mètre de l’arrivée, ça devrait être bon !
Je passe la ligne d’arrivée, je reçois instantanément un SMS de « PV2019 » : « Félicitations ! Griffon Guillaume a terminé Paris-Versailles en 01 :39 :24 » (ça a bien fonctionné pour moi).
Marianne est arrivée une minute avant, elle m’attend, on est tous les deux contents.
Valérie arrive quelques secondes après, je lui avais en fait servi de lièvre, moins d’1h40 également, bravo !
J’ai mal aux jambes et un peu au dos, mais je suis satisfait de mon temps et d’avoir vaincu la mythique côte des Gardes !
Merci encore aux membres du club qui me montrent que beaucoup de choses sont accessibles. Il y a quelques années, faire un Paris-Versailles me semblait impossible.
Prochaine étape : un semi !

Récit de Thomas

Je me suis inscrit dans le but de caler une sortie Longue sympa avec le Club en pleine prepa Marathon de NY.

Aucune pression donc, il suffit de suivre les conseils de Fab a la lettre (Merci Fab pour tes conseils precieux d’ailleurs !).
Le plan du Boss est simple: 77% de FCM jusqu’a la cote. La cote a 85% de FCM et le reste a 83%.
Même pas besoin d’antisèche 🙂

Ma seule interrogation avant de prendre le départ est: Quel temps vais je mettre étant donné que je m’étais complètement dépouillé l’année dernière pour finir en 1h25.
On part tôt de Maule, très tôt même avec Laurent afin d’etre dans les premiers sas.
Ça ne rate pas, on arrive sous la tour Eiffel, 1h30 avant le départ…. ça pourrait être pire… il pleut et le vent est glacial 🙂

Bref, on est bien content de s’élancer. Apres 200m, je vois deja que Lolo a la Grosse Caisse et je le laisse filer.
Je me cale a 77% de FCM en attendant la Cote des Gardes. Pas question de me cramer comme l’année dernière !
Étonnement, 77% de FCM me donne un allure de 5’15/km… cool, l’entrainement paye.
J’arrive frais comme un gardon, en bas de la Cote des Gardes. Je me cale a 85% et je la monte presque »facilement » a 5’50/km. Merci les AR dans la cote de Beulle !!

Arrivé en haut, la relance se fait nickel, et je constate qu’en effet, les 5kms suivants sont très roulants… Quelle différence avec l’année dernière ou je n’arrivai pas a relancer. Je prends un pied d’enfer!
Bref, les sensations sont excellentes, je gère le cardio a 83% et hallucine en voyant les Kms défiler sous les 5’/Km.
La cote du cimetière est avalée vite fait bienfait a 85% FCM, je jette un coup d’œil a ma montre 2kms avant l’arrivée et voit que je peux passer sous les 1h25 de l’année dernière… je pousse sur les 2 derniers Kms et passe la ligne avec la banane en 1h23’30 » et une caisse d’enfer.

Je retrouve Lolo pas si loin de l’arrivée, assez surpris et très heureux de me voir 🙂

Quel pied. Merci l’ASM !

A refaire sans hésiter.

Récit de Laurent L

2 ans que j’en entendait parler de la fameuse Paris Versailles et sa côte des Gardes, il fallait bien que je m’y frotte pour voir un peu ! Je me suis inscris début Mai entre temps les vacances sont passées et je me suis bien reposé suite à mon premier semestre sportif haut en couleurs… Bref, je prends une petite baffe la semaine dernière sur le 42k du Fond de Cayenne et voilà que s’installe tout doucement le doute sur la semaine précédant cette Paris Versailles… J’ai tout perdu ou c’est juste passager ? j’ai failli abandonner sur le fond de Cayenne et honnêtement ça m’a fait peur.

En bref, je décide de ne pas me mettre de pression sur cette course mais j’ai quand même besoin de vérifier que ça enquille encore bien les kilos sur route, même si c’est clair, suis moins performant qu’il y a 3 mois. Mais comme dit Tonio, « il vaut toujours mieux démarrer la saison gentiment et monter en puissance petit à petit ».. ou bien « C’est pas en début de saison que tu dois avoir ton pic de forme, mais sur tes événements cibles dans mois qui suivent»… Ok comme discours ça me va…. Et puis ça m’arrange surtout (Mdr).

Dimanche matin… rdv au ciné de Maule à 6h50 avec Tom, oui j’ai voulu devancer l’horaire (de 7h15 avec le reste de l’équipe) pour essayer d’être dans les premiers sas de départ (et on a bien fait). Go to Versailles, RER C et on arrive à 8h30 station Champ de Mars… tellement en avance qu’ils finissaient de monter la porte d’accès au SAS de départ… Il fait un peu froid, et il commence à pleuvoir…

Mais la bonne nouvelle c’est qu’on très très prêt de la ligne de départ. Donc une heure après et beaucoup de gouttes (bien drues) , l’ambiance monte et on commence à sérieusement avoir envie de courir.

On part à 10h03 sur la 3^ième vague… donc on devrait limiter les slaloms. Tom m’avait dit qu’il souhaiter y aller cool car après son Paris-Versailles, il pousserait jusqu’à 2h15 pour faire sa sortie longue (il respecte scrupuleusement son programme pour NY).

Départ avec Tom, à froid sans échauffement, trempé et dans le vent (pas le top) ! j’avais prévu une allure de 5’00 jusqu’à la côte des Gardes (6^ième kilo), au final à part le 1^er Kilo à 5’00, j’oscille entre 4’40 et 4’50 jusqu’à la côte des gardes… mais je me freine car j’ai peur d’être un peu trop cuit par la suite. La route est bien humide, ce sol glissant ne me rassure pas, faudrait quand même pas se blesser en début de saison (les boules). Je retrouve des bonnes sensations sur le bitume (que j’apprécie de plus en plus).

6K, Côtes des Gardes me voilà… ben elle est jolie cette côte!!! beau pourcentage moyen de 6,2% avec des pics à plus de 9%, des virages qui cassent bien le rythme et forcent la relance, c’est un peu ce qui manque à la côte de Beule… 2k de montée… avec une pause ; oui je m’étais retenu les 6 premiers kilos pour décider de faire mon pipi en pleine côte, c’est stratégique tout ça, autant joindre l’utile (pause) à l’agréable (pipi) ou l’inverse. En bref très très sympa à faire, un bel exercice. Je précise que la foule et les jeunes bénévoles des scouts de France ont mis une terrible ambiance !!!! Comme d’habitude j’entends mes 2 anges gardien qui me parlent (même quand ils ne sont pas là), Yoda : « Ne pas subir la côte …… dans la mesure du possible ! » et Obi Wan (Eric) : « Exagère bien ton balancer de bras pour booster ta cadence »…. des conseils très très précieux.

8 – 9k, Après la côté des gardes c’est la foret de Meudon, super agréable, on relance la machine à 5’00 sur 2 k … attention qui dit forêt dit pleins de feuilles mouillées au sol, la aussi on court sur des œufs, je veux pas forcer l’allure…

D’ailleurs une Joëlette glisse et tombe devant moi à 20m sur un ralentisseur bien glissant…. Grosse frayeur mais tout va bien.

Montée du cimetière…. Ouais on m’en avait parlé… plutôt bien passé, un bon coup de c.., mais ça dure pas longtemps, maintenant si tu es cuit en y arrivant, je pense que tu dois passer un très mauvais quart d’heure.

11k, le plus dur est passé… relance et les 5 derniers kilos seront bouclés entre 4’35 et 4’50 d’allure….

15k, une ligne droite de 1k en faux plat… pour démoraliser avant l’arrivée y a pas mieux ! Je suis quand même content d’arriver…. 1h22’41   .

A peine arrivé, je me fais tirer le portrait par un coureur… et Mr Tom qui me tape à l’épaule !!! Non c’est pas vrai, je pensais qu’il voulait y aller cool, en fait on était juste à 1 minute d’écart. Si on avait su je suis sûr qu’en courant à deux on se serait encore plus stimulé pour passer sous la barre des 1h20. Une photo à 2 et voilà mon Tom qui repart en courant pour finir ses 2h15 de course prévue, chapeau… on voit qu’il est bien affûte pour NY, je suis content pour lui.

Personnellement, je suis content du résultat… j’ai pas voulu pousser trop fort, j’ai couru à la sensation mais en faisant attention quand même à éviter les glissades. C’est franchement un beau parcours, grisant, agréable et bien physique… maintenant que j’ai repéré le terrain, j’aimerais m’y coller à nouveau l’an prochain…. Je peux pas finir si prêt des 1h20 et ne pas tenter de passer en dessous sur une prochaine édition.

En tout cas, à l’inverse des Fonds de Cayenne, cette course sur route (j’aime de plus en plus la route) m’a redonné du capital confiance et prouvé que j’avais pas « perdu » tant que ça sur Juillet / Août !

Je félicite tout les ASMeuses / eurs de cette édition, la progression est présente chez tout le monde c’est impressionnant. Claire ta revanche tu l’as eu, Sophie si tu fais moins ta blonde l’an prochain tu feras un énorme chrono, Guillaume bravo pour ta première tu vas rapidement progresser, Laurent (Legrain) tu restes impressionnant sur route (mais Emilie aussi).

Clairement à l’année prochaine.

Résultats :

Caroline Gillier Paulin : 01:50:07
Claire Bazire : 01:56:58
Guillaume Griffon : 01:39:24
Kheloudja Bourgha-David : 01:46:34
Laurence Maes : 01:47:04
Laurent Legrain : 01:17:06
Laurent Leturger : 01:22:41
Marianne Forey : 01:38:16
Olivier Paulin : 01:29:23
Sophie Coutensais : 01:58:01
Thomas Boudrot : 01:23:31
Valérie Froissart : 01:39:41

Diaporama

Ambiance ..

… dans le RER C …

… qui nous amène au champ de Mars

Tom et Laurent les premiers sur place

Seconde vague d’ASM au pied de la Tour Eiffel !

plus de 26 000 participants

Fallait pas oublier les casquettes….

.. et les sacs poubelles !

Plus d’1 heure d’attente, ça gonfle quand même !!!

3éme Vague de départ pour Tom et Laurent

Arrivée de Laurent …

… talonné par Tom d’une minute

Bravo les girls

Vidéo

Laurent, Kalou et Caroline au sommet de la côte des Gardes (7iéme seconde)