Paris – Versaille 2018 9


Voici les récits de course de Kalou, Laurence, Marianne, Claire, Valérie Froissart et Valérie Lemanceau sur la Paris -Versailles 2018, merci pour leur réactivité !
Pour info Thomas nous a aussi envoyé son récit sur la Thoiry Wild Race, allez y faire un tour…..

 

Récit de Laurence:

Je n’avais jamais fait cette course. Mon conjoint si et je regardais avec envie et admiration le T-Shirt qu’il arborait de temps en temps davantage pour tondre la pelouse que pour courir d’ailleurs…
Il m’avait bien évidemment parlé de la fameuse côte des gardes.
Ludivine l’avait déjà faite il y a 20 ans et voulait absolument la refaire avec nous : Kalou, Marianne et moi.
Notre épopée à toutes les quatre avait commencé l’année dernière lors du trail des Fonds de Cayenne et nous en avions gardé un excellent souvenir.

Nous nous sommes inscrites en janvier 2018 et nous nous sommes promises de nous entraîner cet été.
La chaleur a eu raison de nos belles intentions et c’est début septembre que nous commençons l’entraînement. Nous grimpons péniblement la côte de Beule une fois, la fois d‘après me semble plus facile mais Antonio nous a bien dit de faire attention car la fameuse côte n‘arrive qu‘au 6ème kilomètre de la course et qu’ensuite il y a celle du cimetière puis un faux plat jusqu’a la fin. Nous ne visions pas de chrono , l‘essentiel pour nous était de la terminer et de ne pas finir parmi les derniers !

La tension et l’excitation monte jusqu’au jour J. J’appréhende la difficulté de la course tout en mesurant ma chance de pouvoir partir de la Tour Eiffel pour arriver au Château de Versailles !

Le jour J:
Le Trocadero se remplit des coureurs et de jeunes mariés venus immortaliser leur union devant la Tour Eiffel.
Nous retrouvons Valérie F et une Valérie L, nouvelle recrue de l’ASM et nous nous dirigeons vers les sas: 350 coureurs toutes les minutes. Nous patientons une bonne cinquantaine de minutes.
Il y a de la musique, des gens emmaillotés dans des sacs poubelles, des rires, de la musique … Nous prenons des photos. Je me sens bien.

Top départ : 6 km en bord de quai de seine, Marianne et Valérie partent comme des fusées, je les suis. Je me retourne au bout du 1er kilomètre et je ne vois plus Kalou et Ludivine. J’essaie de les attendre mais je suis vite devancée par les filles et je préfère leur emboîter le pas par peur de me retrouver toute seule …un peu dépitée d’avoir déjà perdu deux copines … les filles continuent d’avancer très rapidement jusqu’au kilomètre 6 c’est à dire le début de la côte. Je les suis tout en pestant…

Je monte tout doucement et c’est chaud patate: j’essaie de regarder mes pieds plutôt que la côte, la fin se dessine mais non fausse joie !C’est un faux-plat et la route repart en serpentins. On a certes l’habitude des côtes dans notre coin mais franchement se farcir une telle montée après 6 km dans les pattes, ça pique !

Les kilomètres suivants sont un pur bonheur d’autant plus que Kalou nous a enfin rattrapées : traversée de la forêt de Meudon puis la descente ou je lâche tout : les bras, les jambes, je reprends ma respiration et je m’oxygène. Enfin je profite du paysage et de l’instant !

A la fin de cette descente , un faux plat : à quand la côte du cimetière?
Elle arrive enfin : petite mais maous costaud. J’alterne course et marche car je pense au dernier faux plat juste avant l’arrivée, face au Château.
Les derniers kilomètres se font sentir même si nous essayons, Kalou et moi, de tout donner. Le faux plat n’est pas si terrible mais il est long !
L’arrivée ! J’arbore un beau sourire pour les photos alors que je suis lessivée !
Verdict 1h49, je retrouve mes copines toutes contentes avec leurs médailles ! Une belle course , on reviendra avec peut être un chrono en tête et sans se perdre cette fois!

Récit de Kalou:

« Paris Versailles » ! Te voilà si vite arrivée !
J’ai bien profité de l’été et rappelons nous qu’il a fait très beau, tellement chaud que je n’ai pu me préparer correctement pour ces 16km! Si si, ce n’est pas une excuse!!Mais tant pis, je veux faire la course avec les copines!! Me voilà donc, ce dimanche 23 septembre, levée à 7:00 et prête (ou pas) à affronter cette côte des Gardes!
Je pars tranquillement, je me préserve pour la côte interminable! Je la commence en courant mais très vite je me dis que je ne tiendrais pas le rythme, alors je marche un peu puis je recours (motivée par ma copine Ludivine;-) puis je remarche et je me remets à courir à mon allure lorsque je suis au sommet de la côte.
J’en profite pour débouler à toute vitesse lors des descentes ce qui me permet de rattraper les autres copines du club!
Bonne ambiance tout le long, je finis en 01:49:41! Je suis contente, ravie,j’avais prévu 01:50:00 🙂
j’ai beaucoup aimé,je compte bien la refaire l’année prochaine !Vous me suivez??

Récit de Marianne :

Levée à 6h30, départ de Maule à 7h45 avec mes trois copines et arrivée à Paris au Trocadéro.

Après une pause technique, nous retrouvons Valérie et Valérie sur le pont d’Iena

Valérie L. reste sur le pont pour attendre sa famille et nous nous dirigeons avec Valérie F. vers le départ. Il fait 20°C, on se tasse. C’est ma première grande course parisienne. A 10h, les dossards élites s’élancent sous les applaudissements, puis 350 personnes toutes les minutes.

C’est parti…Nous sommes la 38ème vague.

Assez rapidement Kalou et Ludivine se décrochent car je vais top vite, j’essaie de ralentir mais je suis entrainée par les coureurs qui me doublent. Laurence me rappelle à l’ordre régulièrement.
Quelque part entre le km3 et le km4, j’entends : « Hey, vous avez perdu un K-Way ! » Cette voix me dit quelque chose, je me m’arrête et récupère le K-Way. La personne qui m’a interpellée c’est Benoit, un collègue de bureau, membre de la section athlétisme, qui finit sa sortie du dimanche…Quelle coïncidence ! Je suis contente de l’avoir croisé, un peu plus loin il m’encourage une dernière fois du haut d’un pont.
Un peu avant le km6, ça commence à monter et nous ralentissons déjà. Valérie F. s’éloigne devant et je reste avec Laurence. Je trouve la côte des Gardes un peu plus dure que prévue, deux portions un peu plus pentues que Beule avec une sorte de replat entre les deux. Valérie L. m’a doublé dans la première moitié de cette côte.
Après la cote nous rentrons dans la forêt, le parcours est agréable mais des gens font des malaises et ça me stresse, ça me picote les jambes.
Au km11, une belle descente, Kalou nous rejoint en mode fusée au km12. Elle a laissé Ludivine dans la cote des Gardes. Moi, j’ai un coup de mou…Le ravitaillement tombe bien, je prends un sucre et une troisième bouteille d’eau, Kalou et Laurence sont devant, je les double dans la cote du cimetière avant de marcher sur quelques mètres (j’étais pourtant prévenue !), elles me redoublent sur l’avenue de Paris.
Je regarde ma montre, j’essaie de faire des calculs pour savoir si je vais tenir mon objectif, je vois la ligne, je ne sens pas trop le faux-plat, j’accélère mais j’ai perdu Kalou et Laurence de vue.
Ca y est c’est fini : 1h50min08, objectif atteint.

 

 

Récit de Valérie F :

Avec un dossard récupéré à J-5, je me suis lancée dans cette course sans prépa spécifique et du coup sans aucun objectif. L’idée était de découvrir cette épreuve réputée et surtout d’y retrouver les copines du club. Chose faite, j’ai fait connaissance en covoiturant avec Valérie Lemanceau et retrouvé Marianne, Khalou, Laurence et Ludivine à l’entrée du sas (Hélàs pas vues Claire et Sophie). J’avais décidé de me caler sur Marianne (ma super binôme-métronome du fractionné !) pour les 6 premiers km et de voir ensuite comment je tiendrai le coup dans la fameuse côte des Gardes (là, c’est chacun comme il peut !).
Les 6 premiers km se passent bien, un peu rapides au goût de Laurence qui nous rappelle à l’ordre régulièrement et s’inquiète de ne plus voir Khalou et Ludivine. Puis arrive la fameuse côte de 2 km, je regarde derrière moi et dès le début je ne repère plus les filles, je n’ai rien compris car elles devaient être vraiment pas loin, on sortait ensemble du ravito juste avant. Du coup, je continue seule, avec un rythme au feeling. Sacrée côte ! Il fait lourd, pas d’air, beaucoup d’humidité, la tête comme une citrouille, proche de l’exposition ! Il y a eu 2 sections de 200 m vraiment difficiles, mais j’ai tenu le coup.
Après la côte la récupération est longue, surtout qu’on reste en faux-plat, mes jambes sont lourdes et mes mollets douloureux. Heureusement une bonne descente arrive, en sous-bois, ça fait du bien au moral et au chrono. Vient ensuite la côte du cimetière, raide mais courte, je la passe bien, elle ne me casse pas.
Dernier ravito, l’eau est bienvenue, puis tout de suite la borne 14 km : ça sent la fin. J’arrive à me motiver, je me dis qu’une course c’est fait pour se mettre dans le rouge. Et j’arrive à accélérer en « remontant » l’Avenue de Paris à plus de 10 km/h (Steph. tu peux être fière de moi !). Voilà, l’impression d’avoir beaucoup donné, partagé et apprécié !
Me reste à travailler les côtes d’ici le Trail des 7 Hameaux le 14 octobre… j’me ferai bien une séance de ‘tites côtes mauloises 😉

 

Récit de Claire :

Paris-Versailles 2018: un calvaire! et pourtant…

Après un mois de vacances sans course, dès la fin aout j’ai commencé tranquillement et en discutant (mon leit’motiv!) avec sophie, anne-laure, mélanie, laurence M, Caroline ou Emilie la préparation pour le Paris-Versailles. Nous avions déjà couru quasiment cette distance lors de la royale en juin avec sophie en un temps honorable pour nous (1H55 15km). La reprise est top, et malgré le long temps d’arrêt estival je retrouve mon rythme de croisière 7’30-7’50 le km. Dimanche dernier, pour clore notre préparation, nous sortons pour une course de 2h avec sophie: hyper fière et rassurée 16km en 2h08: c’est bon nous sommes prêtes!!

Reprise de l’entrainement ASM mardi, cela fait du bien de retrouver les anciens et découvrir les nouveaux qui partagent la bonne ambiance de l’ASM!

Fin de semaine de maman difficile, je perds en confiance pour la course du dimanche. Pas question pour autant de renoncer, je me suis préparée et courir va me libérer l’esprit! (ou pas…!) Les messages d’encouragements fusent sur le groupe wahtsapp ASM, ça me fait vraiment du bien mais le stress monte. Objectif entre 2h-2H30, et si je coure en moins de 2h quelle fierté! mais le doute se fait de plus en plus fort…

Nuit difficile, je me lève la boule au ventre, je ne peux rien avaler, RV 7h20 pour co-voiturer avec Laurent Legrain (merci encore Laurent L, jean-noel, thomas et sophie: c’était vraiment sympa de faire le trajet ensemble!) J’arrive à deux tartines sur le chemin vers le point de RV.

Arrivées sous la tour Eiffel à 9h, nous décidons avec sophie de s’installer et boire un café (pour profiter des toilettes propres!) puis 9h30 nous voilà dans le sas. Nous discutons, mais l’attente se fait longue… Nous franchissons enfin, après une averse dans le sas, la ligne du départ à 11H… cela fait du bien de courir, l’ambiance est vraiment top. Nous maitrisons notre départ, certes un peu rapide le premier km 6’40 puis rythme de croisière autour de 7’-7’30.

je suis surprise du ravitaillement avant la fameuse côte des gardes, je pensais que c’était après, j’essaye de boire une gorgée: ca ne passe pas. Allez Go, je grimpe. Je suis plutôt contente, j’ai un rythme régulier, je ne sais pas combien mais je me sens bien dans ma foulée. Sophie est plus rapide, elle me devance de 10m. Puis autour de moi des coureurs commencent à marcher… je ne vois pas la fin de la côte et je suis prise de nausées. je marche un peu, c’est pire, je recoure en ralentissant le rythme, je m’en veux moi qui était si contente au début de ma régularité, quelle idiote je suis: je me suis surestimée, mon objectif d’un semi 2019 s’envole, je ne suis même pas capable de courir 8 bornes…

Enfin la côte est passée, pas si terrible que ça, je m’en veux encore plus d’avoir flanché… Sophie est à 10-20m elle m’attend. Moral à zéro, elle me réconforte, je titube… allez un sucre, quelques raisins une bouteille d’eau: rien ne passe, je gobe 2 raisins, suce un sucre et finalement sophie met un sucre dans la bouteille qu’elle porte, je n’arrive même pas à la tenir dans mes mains… Allez!!! regain d’énergie, on reprend le rythme mais jusqu’à l’arrivée j’oscillerai entre regain d’énergie et vertiges m’obligeant à marcher un peu, boire une gorgée d’eau sucrée qui passe difficilement… le calvaire!!!

Sophie est là, à fond, m’obligeant régulierement à boire un peu… j’appréhende la côte du cimetière, mais je décide d’emblée que je la ferai en marchant vite… J’ai bien fait, en haut regain d’énergie, j’arrive même à boire 4-5 gorgées de plus, c’est bon je ne m’arrête plus jusqu’à l’arrivée!

Cela fait longtemps que je n’ai plus regardé mon chrono… je n’ose pas, de toute façon avec toutes mes pauses « marche » mes espoirs sont foutus! Ma montre bipent sans cesse (alertes de l’arrivée des amis de l’ASM): les garçons sont arrivés depuis longtemps, les filles arrivent… Au km 15 1h56… finalement pas si loin de notre objectif… c’est bientôt la fin de mon calvaire et j’ai à nouveau l’espoir de peut-être réalisé mon objectif… Alors go go go!! Nous accélérons, mais grande bourrasque en arrivant sur l’avenue de paris, je veux marcher mais non je me suis dit on ne s’arrête plus jusqu’à l’arrivée, alors go claire go! Je vois la ligne d’arrivée, puis nos maris en or… 2h02 fin du calvaire. déception extrême d’avoir autant souffert, le mental m’a énormément fait défaut, et peut-être aussi un peu d’hypoglycémie…

Mais un ENOOOOORME MERCIIIII à Sophie! je l’ai entraînée dans cette course et c’est elle qui m’a tirée vers l’arrivée! et en 2h02?!! Mon objectif semi 2019 n’est peut-être pas complètement éteint…=

 

Récit de Valérie L:

Bonjour à tous, nouvelle recrue à l’ASM, voici mon premier récit de course. Paris-Versailles – 23 septembre 2018 – 16,2 km.
RDV à 7h45 au ciné de Maule avec Valérie Froissart. Départ en voiture jusqu’à St Cyr L’Ecole. Train jusqu’à Champs de Mars. Arrivée à 9h00. Nous retrouvons rapidement Marianne, Ludivine, Kalou et désolée mais je ne connais pas le prénom de la dernière personne.
Il fait très lourd, pas de pluie à l’horizon, croisons les doigts.
Les filles avancent sur le SAS, je les laisse partir, j’attends ma sœur et mon beau-frère.
Superbe ambiance, musique à fond, je connais le parcours pour l’avoir fait une première fois l’année dernière. Mon objectif est de faire un meilleur chrono, en 2017, je l’ai couru en 1.56.07.
On avance assez rapidement dans le SAS, pas trop d’attente, départ à 10h39.

Je pars très très doucement, je suis un véritable diesel, mais je sais que je dois économiser mon souffle avant la Côte de Gardes que j’appréhende.
Début de parcours sans encombre, sur bitume, Quai de Grenelle, Souterrain, Pont de Garigliano, tout va bien.
11h04 au km 4, j’avance doucement mais sûrement ! 1er ravitaillement, je ne m’arrête pas, j’ai du sucre et de l’eau sur moi, je gère.
Et voilà le panneau que je redoute tant : début de la Côte des Gardes ! Je me mets en mode le nez sur la route, je ne veux pas relever la tête de peur d’être découragée, je reste concentrée sur mon souffle. Je monte, j’y crois. L’année dernière, j’avais décroché la côte au bout d’1 km, cette année je ne veux pas m’arrêter mais au bout de ce premier kilomètre de côte, j’en bave, je relève la tête et je vois que ça monte toujours et encore, et là je me dis, si tu t’arrêtes maintenant, tu es foutue. Je suis toute seule, j’ai perdu ma sœur et mon beau-frère, je ne les ai plus en visu. Et tout d’un coup, je vois un tee-shirt blanc de l’ASM devant moi, c’est Marianne ! Je lui tapote l’épaule, elle est concentrée à fond sur la côte ! Je me remotive en buvant, et de nouveau j’y crois. La deuxième partie de la Côte des Gardes se fait sur des pavés, je trouve cela plus simple…mais ça monte toujours ! Je vois enfin le panneau 8km, j’y suis à 11h31. Premier objectif atteint, YES, ! Je reprends mon souffle, et retrouve le sourire, maintenant c’est parcours tranquille dans la forêt, je récupère correctement. Je snobe le 2ème ravitaillement, trop de bousculade, je passe. Entre 8 et 10 km, il y a une petite montée qui fait mal, je ne m’en souvenais pas !!! Je suis à 12h01 au km 13. Les 3 derniers kilomètres sont compliqués, je n’ai pas mal aux jambes mais aux pieds. Tonio m’a dit gentiment à l’entraînement que mes chaussures n’étaient pas adaptées et je confirme ! Bon allez j’avance et là petit moment d’émotion. On passe devant une maison de retraite, les petits vieux sont tous dehors, dans des fauteuils roulants ou avec des cannes, ils nous encouragent. Je lève les yeux, une petite mamie me fait un petit signe de sa fenêtre. Cela me rebooste au niveau du moral, allez Valérie, cours pour la mamie !
J’arrive dans le virage au niveau de Viroflay, je sais que l’arrivée approche…mais attention au faux plat, et là, j’ai envie d’accélérer, mais je n’y arrive pas, je vois le panneau km 15 au loin, mais j’ai les jambes coupées. Le dernier kilomètre est plus que compliqué, j’ai envie d’arrêter ! Je cherche du regard si je vois quelqu’un que je connais, j’ai besoin d’encouragement et là je me dis, Valérie, tu ne vas pas arrêter maintenant, au milieu de l’avenue de Paris, tu viens de te faire la Côte des Gardes alors maintenant tu te bouges ! Et là j’ai un mec parfait sosie d’Usain Bolt qui se met à mon niveau, je le regarde et je pense qu’avec mon regard type « suis au bout de ma vie, j’en peux plus », il a dû comprendre le message : il me dit « allez vas-y encore 1 km, tu y es presque ». Je rassemble mon courage et mes dernières forces, le mental reprend le dessus, je fais un joli sourire aux photographes et je passe la ligne d’arrivée en 1.40.34. Lorsque je vois mon temps, j’ai un peu de mal à y croire, grosse satisfaction personnelle, j’ai réussi à me motiver toute seule dans les moments compliqués ! et là ce n’était pas gagné.
Je retrouve ma sœur, mon beau-frère et Valérie !!! tous heureux, super timing.
Je repars avec Valérie à la gare Versailles Chantiers, on a tout de suite un train. Et là vous allez bien rigoler, on était toutes les deux sur nos téléphones à regarder vos messages sur Whatsapp et devinez quoi ? on a oublié de descendre à la station de St Cyr l’Ecole ! La honte ! On descend à Fontenay, nos tickets ne passent plus, on escalade les portillons, et on repart dans l’autre sens !
Voilà pour ma part, j’ai mis pour la première fois le tee-shirt du club, super fière d’appartenir à votre groupe ! et félicitations à tous les participants.

 

Récit de Thomas :

Paris-Versailles, la grande classique avec cette fameuse Cotes de Gardes ! Je ne pouvais pas la manquer cette année et avait même hâte de l’affronter !
Top départ à 7h20 de Maule avec Laurent (Legrain), Jean-No, Sophie et Claire. Direction Versailles rive gauche.
Mon objectif avant la course était de finir en 1h20… 14kms a 4’50/km + 2kms (la cote de gardes) a 5’30/km et c’est dans la poche….en théorie.

En discutant avec Laurent dans le train et en voyant ces split de l ‘année derniere lorsqu’il avait fait 1h17, je me dis que ça a pas l’air si roulant que ça cette petite course et que mon objectif est peut être un peu optimiste 🙂

Bref, on arrive sans encombre au départ et on se masse comme un bon troupeau au pied de la tour Eiffel.
Départ lancé a 10h00. Je passe la ligne a 10h15.
Les 6 premiers kms se déroulent comme prévu a 4’50/km. Arrive la fameuse cote des gardes pour laquelle je m’étais entraîné a 5’30/km dans notre si jolie Cote de Beulle, mais l’histoire ne se passe pas comme prévu.
La cote me parait raide et interminable, enormement de monde a eviter ce qui prend de l’energie, bref je la monte a 6’/km ce qui me fait perdre 1 précieuse minute sur mon objectif de 1h20.
Arriver en haut, il faut relancer mais le parcours est assez « casse pate » et je tourne entre 5’20 et 5’10/km sur les 4 kms suivant ce qui me fait perdre 30s au km sur mon objectif….
Les 1h20 sont clairement inatteignables à ce rythme et je pense alors finir en 1h23 jusqu’à ce que cette foutue « Cote du cimetière » pointe son nez.
Je l’ai subie comme un des nombreux murs du marathon de Paris :-), a tel point que je m’arrête au ravito juste après pour boire et engloutir une poignée de raisin sec.

Apres cette dernière difficulté, la fin de course me parait interminable et je dois dire que je suis bien content d’arriver.
Au final, course assez difficile qui n’est pas du tout a prendre a la légère !
Je la referai sans hésiter l’année prochaine mais m’entraînerai beaucoup plus en cote et privilégierai la Cote de Bazemont qui ressemble nettement plus a la Cote de gardes.

 

Résultats

Claire Bazire : 02:02:12
Jean-Noël : 01:22:44
Kheloudja Bourgha-David : 01:49:44
Laurence Maes : 01:49:45
Laurent Legrain : 01:19:31
Ludivine Carsenti : 01:55:51
Marianne Forey : 01:50:08
Sophie Coutansais : 02:02:12
Thomas Boudrot : 01:25:21
Valérie Froissart : 01:45:07
Valérie Lemanceau : 01:40:34

 

Galerie photos :

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9 commentaires sur “Paris – Versaille 2018

  • mm
    Laurent Leturger Auteur de l’article

    Je vous félicite les filles pour cette course pas forcément évidente (cf la Côte des Gardes) !!!
    J’adore lire vos récits, on sent le vécu, le dépassement de soit! que de progrès depuis la création de ce club, où certaines d’entre vous ont commencé par marcher lors des premiers entraînements !
    Côtés mecs, super aussi ! Laurent (Legrain) tu as performé!

    ASM toujours aussi convivial mais en recherche de performance personnelle !

  • mm
    Laurent MASSET

    Bravo les filles pour vos perfs respectives !
    Quelques remarques au passage que je fais régulièrement (Et que je referai ) : il ne faut pas partir trop vite !!!! Cela se paie très cher après.
    Entre Marianne qui adopte la « Christine attitude  » et les 2 Valérie, on a bien vécu la course.
    Mention spéciale à Claire qui en a bien ch… Mais tu n’as rien lâché. C’est ta vraie victoire.
    Et merci pour vos récits

  • mm
    Caroline GILLIER

    Bravo encore les filles et merci pour vos récits …. Je n’ai qu’une envie, la faire l’année prochaine !! Mention spéciale à Claire qui a tenu le coup malgré les coups de mou et à Sophie pour l’avoir accompagnée jusqu’au bout !!

  • mm
    Laurent Leturger Auteur de l’article

    Encore 2 beaux récits de notre « dream team féminine » (Laurence, Kalou, Marianne, Ludivine) quelle assiduité dans vos sorties et défis de course depuis 2 ans.
    Les 2 Valérie, j’aurais aimé pouvoir filmer votre escalade des portillons à Fontenay après avoir faire un 16k à fond…. Ça aurait été amusant à regarder je suis sur, cf mon premier marathon de Paris ou même enjamber une petite haie de 40 cm relevait du supplice !

  • mm
    Eric LONCHAMPT

    Que de progrès les filles depuis le début du club …Je vous félicite toutes pour cette course, la médaille d’or de la persévérance est offert à claire!
    Les mecs bravo pour vos temps et mention spécial à jean noel et son triceps sural et son soléaire de folie !
    A bientôt pour recourir avec vous les filles et même vous accompagner en porteur d’eau sur un prochain semi!