Marathon d’Helsinki 2023 4

Voici le récit de course de Laurent Masset, sur le Marathon d’Helsinki qui s’est déroulé le 19 Aout 2023.

Récit de Laurent M: Marathon d’Helsinki, Au pays du Père Noël

Pour mon 11^ème marathon de l’année 2023, je faisais, pour une fois, faux-bond à mon habituel complice Eric, en optant pour un marathon scandinave : celui d’Helsinki. Et plus particulièrement celui d’été car il existe également le marathon de printemps avec un tracé différent qui se termine au stade olympique.

J’avais déjà couru ceux de Stockholm et de Copenhague qui m’avait laissé un bon souvenir et c’était l’occasion de finir les vacances sur une note sympathique après un séjour dans le Sud.

Arrivé le jeudi sous un beau soleil et 25°, après un vol de 3 heures, le séjour a commencé par une découverte touristique du centre-ville et d’une petite croisière sur la Mer Baltique. La vieille ville est plutôt sympa avec ses bâtiments Art Nouveau, sans parler de la cathédrale luthérienne qui domine la ville, la cathédrale orthodoxe toute rouge et ses bulbes dorés au bord de l’eau, et ses nombreux parcs.

Helsinki est une ville calme, voire très caaaaalme. Pas de circulation automobile, pas trop de touristes. Mais des prix High Level ☹ Et pourtant, très difficile de trouver un restaurant le midi ou le soir. En effet, à l’instar des autres pays du Nord de l’Europe, les autochtones mangent vers 11h30 et dînent à partir de … 16h30 ! N’oublions pas qu’ici, la majeure partie de la journée se déroule la nuit qui tombe dès 15 h à l’automne. Heureusement qu’en été, tel n’est pas le cas.

Retrait du dossard le vendredi après-midi au village-marathon constitué d’un seul stand, celui de New Balance. Il y aura aussi un semi et un 10 km en plus du marathon qui ne regroupe qu’un petit millier de coureurs.

Le parcours est plutôt complexe : 1 premier tour dans le sud de la ville, proche de la mer, puis un extra-loop dans le nord, et 2 derniers tours, identique au premier ce qui me laisse perplexe quant à l’intérêt de ce tracé. Pas trop mon truc.

Si la veille, le soleil brillait avec une température de 25°, pas adéquate à un marathon, en revanche le lendemain, après les grosses pluies de la nuit, c’est sous une température de 15° et un ciel couvert que le marathon s’élance à 8h30. J’hésite à suivre le meneur des 4 heures mais, compte-tenu de mon entraînement erratique estival consécutif à 2 infiltrations au genou en juillet, j’opte pour celui des 4h15.

Rapidement, je m’aperçois que le parcours est un peu casse-pattes sur la première boucle. Heureusement, la suite est plus simple même si on traverse des zones urbaines sans intérêt. Je vous passe le nom des quartiers à la prononciation incompréhensible : Kaivopuisto (joli parc le long de la Baltique),Ullanlinna, Munkkisaari et Jätkäsaari… Et beaucoup trop d’aller-retours à mon goût.

L’allure a été globalement respectée même si j’ai dû rappeler à la meneuse d’allure qu’elle allait trop vite pour son groupe car elle tournait à près de 20’’ plus vite que l’allure normale. Elle a d’ailleurs tellement usé son groupe qu’elle a fini seule…

A l’entame du dernier tour, je croise Valérie par hasard et le temps de lui dire deux mots, je laisse la meneuse me distancer. Je n’arriverai pas à la rejoindre, mais je finirais quand même en 4h15, temps réel, sur les bords de la Baltique, sans avoir eu trop à m’employer pour finir.

Clair que ce marathon ne me laissera pas un grand souvenir. Trop de boucles, trop de demi-tours et de virages obligeant à des relances usantes et un paysage quelconque voire moche. Sans parler de l’absence totale d’ambiance, bien éloignée de celles des USA ou d’Espagne.

Le vieille ville et les îles, en revanche, valent le détour et un week-end prolongé suffit à faire le tour.

Résultats:

Laurent Masset : 04:17:14

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