Marathon de Séville 2023 4


Voici les récits de course du marathon de Séville qui s’est tenu le dimanche 19 Février 2023.

Récit d’Eric

Mais où est le barbier de Séville ? Paella …Opus  36 : cette  année est particulière pour moi avec une intention d’arriver sur un chiffre rond pour l’année de mon demi-siècle ! Alors la série de marathon reprend…
Après le marathon de CERNAY et l’Hivernale, l’objectif était clairement d’emmener sur son RP mon ami, mon frère d’arme, monsieur le trésorier, dit le binôme de choc ou le gentleman runner et mon robin des boites ! je me souviens d’un RP au marathon de PARIS avec des souvenirs inoubliables ensemble avec lui en 2019 et je tenais  absolument à l’accompagner de la meilleur des façons … Alors on cherche un marathon et celui de SEVILLE vient naturellement dans nos têtes sur une idée du couple MASSET et de malentendus ! Plus on est de fous et plus on rient et se joignent à nous le couple CRESPIN ! Un vrai week-end entre amis se profile …et ce fut encore un week-end de 4 jours , fatiguant en fous rires, en explorations culinaires et en visites , des kilomètres à pied et cela use avant un marathon, des kilomètres et des visites après le marathon et rebelotte le lendemain : les jambes sont mécontentes certes,  mais que du plaisir au final ! Je laisse monsieur le président vous faire un récit détaillé de cette ville magnifique et de son 149 ème marathon (ou de lire ou relire son récit de 2019…) : hâte de t’accompagner de nouveau à GIVRY !!!!

Cette ville sent l’Andalousie à plein nez avec ces oranges 🍊 et ces citrons 🍋 à profusion , grâce à des températures allant de 10 degrés le matin à 26 degrés l’après midi  ! Et dont je sens encore, en rédigeant ces lignes pendant le vol retour, les effluves …  Cette ville est, pour le moment,  mon coup de cœur des villes espagnoles à cause de ses couleurs sur les façades des maisons, de ses monuments plus beaux les uns que les autres ( avec une mention spéciale pour le palais l’Alcazar, un havre de paix et de mélange culturel et architectural arabo-andaloux et aussi sa cathédrale et le tombeau de Christophe COLOMB qui me vaut un fou rire monumental  dans un lieu saint et dont je n’ose ici vous écrire ma vanne à dos pésos … ) A cause aussi de son brouhaha permanent qui fait parti de cette  culture, et aussi par son flamenco (merci monsieur le président d’avoir fait la réservation dans ce petit cadre avec des danseurs d’exception et je sais de quoi je parle… ) de ses sangrias, de sa cervezza ! Et bien sûr de cette paella , que je ne mangerais même pas suite à un désastre gastronomique et une attente interminable , pour le repas du soir post marathon ! tu es ou ? paella! Mais tu es où ? vraiment paella … et rien dans le ventre jusqu’au lendemain, à part une sangria dégueulasse. Heureusement  cette soirée post marathon sans diner, a été sauvée ensuite par un Rhum Baccardi ambré dans le piano bar de l’hôtel magique trouvé par moi-même sur booking.

Un  marathon beau par la performance de mon compère et quelle allure  : je pense que la queue de taureau mangée la veille par Laurent L n’est pas étrangère à cette réussite : il a survolé le premier semi  pour subir un peu plus ensuite. Un parcours roulant qui est fait pour performer, qui passe par la place d’Espagne grandiose et un public chaleureux ! je lui laisse vous narrer son ressenti  et le récit de titi, notre warrior au mental d’acier qui réussi sans préparation à finir ce marathon en plein soleil et à marcher mieux que moi le lendemain : cela force l’admiration! …

Je confirme que et signe mon rôle d’accompagnateur : j’ai une pensée pour le prochain du club qui se reconnaitra pour un sub 4h  dans la ville lumière : Avé lui ! et qui aime nous suive : si certains ou certaines ont des envies…Un 36 ème opus et des souvenirs plein la tête !!!!Vivement le prochain …  

ASMment vôtre Eric LONCHAMPT

Récit de Laurent M : una gran carrera en una hermosa ciudad !

Quand j’ai couru l’édition 2019, je m’étais dit que je reviendrai un jour dans cette magnifique ville que je considère comme la plus belle d’Espagne.

Avec plusieurs membres de l’ASM, je m’alignais ainsi sur mon 7e marathon ibérique avec encore une fois, une météo printanière.

Je ne ferai pas de nouveau un récit détaillant les étapes de cette course (cf. mon récit de Février 2019 😉 ) mais j’encourage les intéressés à s’y inscrire sans retenue.

Le parcours est propice au chrono et, s’il n’est pas très beau, à l’exception du départ qui longe le Guadalquivir et la Torre de Oro, et surtout de la traversée de la place d’Espagne, vous aurez néanmoins de grandes chances de le courir sous un beau soleil avec des températures oubliées en France.

Arrivés au départ à 8h afin de faire une photo de groupe avec les Courir le Monde et Addicts Marathons, chacun se sépare rapidement pour rentrer dans le sas choisi.

8h30 : les 14.000 concurrents s’élancent le long du Guadalquivir. J’avais fini, en 2019, en 3h47 et avais donc opté cette année pour une allure similaire soit 5’20 au kilo. Sauf que je n’ai jamais pu, me caler sur cette allure, ne dépassant pas les 5’25. Pas grave ! On est là pour le plaisir et tant que ça passe…

Sauf que vers 11 heures, la température s’élève brutalement avec la disparition des nuages et le beau soleil andalou qui s’impose. L’allure s’en ressentira quelque peu pour se stabiliser autour de 5’45. Au final, ce sera quand même un sub-4 H et un 149ème marathon bouclé avant celui de Givry qui sera bien différent pour moultes raisons 😊

Récit de Laurent L :

A force de voir le trio Masset / Lonchampt / Crespin faire des week-end visite / marathon à l’étranger, l’idée à trotté dans ma tête. Voilà, en fait, c’est ça que je veux faire : allier le plaisir de visiter des beaux endroits dans le monde et pratiquer mon sport favori en même temps !

Je ne sais plus quand exactement on a parlé de Séville mais je n’ai pas hésité une minute pour prendre mon billet et m’inscrire sur le marathon, en plus en Février, ca permet de vite démarrer la saison et de profiter d’un soleil qui se fait encore trop rare en France. Côté organisation, un vrai feignant, je me suis laissé guider pour l’avion et l’hôtel ! 4 jours pleins (départ avion le vendredi à 06h00 et retour le Lundi à 20h30), ça va être topissime !!!!

Donc vendredi levé 3h00 pour choper les Lonchampt à 3h30, ça pique !!!! mais au final la bonne humeur est déjà de mise dans la voiture ! Arrivé à Seville, on laisse les bagages au superbe hôtel trouvé par Eric, breakfast et direction récup des dossards….  Puis une première journée de visite, à découvrir les superbes couleurs et petites ruelles de Séville. On sent tout de suite qu’on est plus en France, c’est super dépaysant, et en plus avec des amis… ca déconne déjà depuis l’aéroport donc ce long week-end promet d’être mémorable ! premiers tapas, premières cerveza et 18km de marche au compteur le soir ! Le samedi sera de la même veine, visite plus approfondie avec un guide hors pair :  Mr président Masset himself… n’est pas maître qui veut ! il sait tout, les cartes, les lieux à visiter, l’histoire…. Et en plus il est passionnant, je l’ai surnommé « Masset Tour » ! Encore une journée superbe  entre amis, on a terminé dans un très chouette restaurant ++, trouvé par Valérie !  j’ai opté pour la queue de taureau 🐂 !!! au gout c’est clairement comme du bœuf bourguignon, est ce que cela va me donner de la rage pour le lendemain ?  il n’empêche j’ai encore 11km de marche au compteur pour la journée ! On va peut-être le payer au prix fort demain, le doute m’habite ! (tiens je me « Floïsse »… T’habite à Quenne ?).

Dimanche matin, je me lève tôt car le départ est à 8h30, donc faut petit déjeuner entre 5h30 et 6h00 ! massage du talon, baume du tigre… je suis pas rassuré du tout avec mon talon, mais bon, on verra bien. En fait pour dire la vérité, depuis mi-décembre je ressentais des douleurs au talon droit, après quelques palpations d’Eric (en tout bien tout honneur 😂), en Janvier il diagnostique un début d’épine de Lenoir, génial, tout ce que je redoutais ! il va falloir traiter ça, sinon la saison est foutue !

On se retrouve à 7h30 pour aller gentiment sur le départ. On retrouve des frenchies (CLM), l’ambiance est bonne, quelques photos et hop direction le sas de départ avec mon Eric accompagnateur de luxe. Je dis « accompagnateur » et pas meneur d’allure car il me connait bien, et ne m’imposera pas un rythme, d’ailleurs n’ayant pas de réelle prépa sérieuse sur ce marathon, j’ai opté pour une stratégie un peu différente… réaliser un très bon premier semi (puisque de ce côté je suis hyper à l’aise avec l’exercice cf 2022), tenir jusqu’au 25iéme, et voir en fonction de l’état de forme et de la douleur au talon…. Pour finir le moins mal possible.

On est donc parti avec une allure déjà bien soutenue dès le départ en gros ca fluctue entre 4’52 et 4’54, je me sens super bien, normal… mais surtout ca va durer 21 bornes, comme je le souhaitais, avec petite douleur au talon mais rien de méchant….. je franchis le semi en 01:43, yes, mais je commence à sentir un peu de fatigue, forcément due au fait que je n’ai pas assez borné pendant ma « prépa » …. Je tiens jusque 25k, et ensuite s’en m’en rendre compte l’allure baisse et va monter au-dessus de 5’00, et je commence à lutter pour la tenir ! Contrairement à ce que disait Laurent M, j’étais persuadé que l’élévation de la température ne m’avait pas impacté, pourtant le graphique ci-dessous le prouve…la température augment, l’allure baisse (je m’en rendrai compte aussi en regardant ma tête à l’arrivée)

Je me lance des minis objectifs dans ma tête, prochain ravitos je marche 20m, ah mais oui y a pas de ravitos solide en fait, ou juste si, des gobelets d’eau distribué tous les 2-3 km, ce qui est vraiment très appréciable car la température augmente. Autant sur le semi j’étais en super forme en croissant nos supportrices de charme, autant sur le 34ième j’avais un physique bien entamé.

30ième kilo, « Le mur je t’enc…. » et bien non, je ne dirais pas ça, par contre je ne le subis pas !

Je vais subir une baisse de régime jusqu’au 35ième, et pourtant je suis dans les temps, mais j’ai peur de ne pas aimer mon chrono d’arrivée, je passe à côté d’Éric et lui dis « Putain, je dois arriver sous les 3h40 !», et il me réponds « pas de souci, c’est à toi de faire en sorte ! » … C’est ce que j’aime avec Eric, il m’accompagne, peut me donner quelques conseils, mais il ne me tire pas, ne me pousse pas car il sait que je peux mobiliser du mental dans les moments importants…donc il me laisse être maître de ma course. Et donc à partir du 35ième l’allure va remonter progressivement de 5’39 à 5’06, et je le sens bien sur les 3 derniers kilo, j’ai plus l’impression de doubler que d’être doublé à mon tour. Il y a beaucoup de monde qui marche (plus que sur d’autres marathons), je me dis que ce marathon, même si il est très roulant, les conditions météo sont contraignantes (il fait 27 degrés quand je franchis la ligne). Je n’ai que très peu regardé ma montre juste pour consulter ma moyenne, je sais juste en franchissant la ligne que j’ai battu mon RP, mais le cerveau est tellement dans le brouillard que je n’ai aucune idée véritable de mon temps.

Je franchis la ligne, j’arrête le chrono, 3h37mn49s, Wouah, plus de 4 mn sur mon dernier RP d’Octobre 2022, je suis hyper content, je ne passe pas sous 3h30 mais ca je le savais avant de partir à Séville. C’est le début de la saison et j’ai déjà la forme, donc je prends tout ce qui me mettra en confiance pour la suite. Paradoxalement c’est le marathon le plus « bizarre » que j’ai couru, un premier semi hyper easy, puis un combat mental et physique pendant 10km et un retour en force sur les 7 derniers…. Pas sur que ce soit la stratégie idéale mais en tout cas ca va me donner matière à réflexion pour mes futures prépa.

Je ne vous raconte pas le moment de bonheur après, en dégustant une bonne cerveza bien fraîche !

L’après-marathon ? revisite, re marche et superbe spectacle de Flamenco organisé par « Masset Tour » (Merci encore). Le lundi visite du palais Alcaraz, c’était magnifique ! Retour le Lundi soir très tard avec encore pleins d’étoiles dans les yeux.

J’ai passé 4 jours merveilleux, entourés d’amis ; on a bien profité du soleil, des lieux, de la gastronomie local, les superbes sangria et les conneries / rigolades toutes les 2mn !

Je reviendrais à Séville c’est clair !

Merci aux soutiens de l’ASM, merci à Laurent de nous avoir fait découvrir cette ville et merci à mon super pote Eric pour m’avoir supporté pendant 42k (et plus !).

Récit de Thierry :

Reprise des marathons après un long arrêt un peu imprévu, c’est avec beaucoup d’angoisse que je me lance sur le marathon de Séville.

La reprise 3 semaines avant pour une préparation marathon c’est… une tuerie !

Mal partout, fatigué au bout de 5km bref les conditions ne sont pas là ! Objectif du marathon sortie longue et pas de bobos.

Heureusement c’est avec les copains !

Nous y voilà, départ à 3h du matin pour arriver à Orly, enregistrement fait, nous patientons pour embarquer. Ça pique ou pour ceux qui ont la ref’ « j’ai beau être matinal, j’ai mal ».

Allez décollage et arrivée sur Séville, direction l’hôtel pour laisser les bagages. Prise d’un petit déjeuner et go pour récupérer le graal : le dossard !

Chose faite, nous pouvons commencer les balades ! Nous ne sommes que vendredi, le marathon étant le dimanche nous avons de quoi faire du chauffe gambettes !

La ville est magnifique, mélange d’histoire et religion. Les coûts en restauration sont raisonnables.

Nous y voilà ! Dimanche ! Après une nuit pas top, un bon petit déjeuner, direction le départ. Je retrouve les copains, des CLM et marathon addict. Petite photo et nous nous dirigeons vers le départ. Je me positionne derrière avec Vincent et Aurélie des CLM. Et c’est le départ., 

Nous partons à allure tranquille sur un grand boulevard le long du canal Alfonso XIII, nous passons à côté d’une arène « plaza de toros de Sevilla ». Au bout de 4 kilomètres Aurélie licorne 🦄 part devant. Nous franchissons un pont du canal et nous passons à côté d’un grand parc d’attraction « isla magica, puis une ancienne usine de fabrication de faïence, la fusée Arianne… Nous effectuons une petite boucle d’une douzaine de kilomètres. Le rythme me convient, cardio tranquille et nous discutons avec Vincent.

Nous passons proche du départ pour enchaîner sur la deuxième boucle. Arrivé au 15e kilomètre, je sens que les jambes ne sont plus là, il va falloir gérer autrement. Je dis donc à Vincent de partir, je vais alterner marche course de façon régulière. Je tiendrais ainsi jusqu’au 30eme. La bonne ambiance des supporters et motivation ne pourront pas me redonner de l’énergie, je marche plus que je ne cours. Ça ne s’invente pas un marathon, j’assume donc et essaye de limiter les conséquences. Je croise ma chérie au 30eme, hop, on reprend la course. C’est l’effet coq du titi 😁 Allez les kilomètres passent tout de même, le parcours est plat, heureusement, et très joli. Traversé de la magnifique « plaza de Espana » où sont représentés les 48 provinces d’Espagne en 1929 représentées par des bancs et des ornements en céramique peinte.

Nous sommes maintenant au 35ème kilomètre, à la sortie du parc Maria Luisa, je pensais que nous étions arrivés, voyant des coureurs de l’autre coté du rond point, et non, il faut tourner, pour effectuer une dernière petite boucle. Dernière mais interminable.

Je passe à côté de bar à tapas qui me donne plus envie que de courir ! Non tu ne passeras pas du côté obscur (il faut se mettre dans l’ambiance du prochain marathon).

Au 40eme, j’appelle Gaëlle pour savoir où elle se trouve, j’avais eu peur de la manquer, pas parce que je courrais trop vite, mais plus que les piétons nous laissaient plus grande place pour circuler sur le parcours du marathon.

Enfin le 41eme, allez, les grands encouragements de ma chérie et go l’arrivée. Je passe la ligne en marchant, une première, en 5h30 !

Retour à l’hôtel avec encore un peu de marche mais cette fois accompagné de ma chérie.

Après un petit bain pour retaper le titi, nous retrouvons les copains/copines pour une soirée flamenco 💃 quelle vibration, rythme, c’est très chouette. 

Le lundi nous reprenons l’avion en  fin d’après-midi. Nous effectuons une petite balade avec visite de la tour d’or, l’alcazar, une grande propriété avec beaucoup de mosaïque, sculpture au mur et un parc exceptionnel 

L’heure est venue de rentrer, nous repasserons de 26º à 9º. L’arrivée en short tee-shirt servira de cryothérapie 😁

À très vite pour de nouvelles aventures avec un meilleur physique je l’espère.

Thierry Crespin

Résultats :

Eric Lonchampt : 03:37:32

Laurent Leturger : 03:37:47

Laurent Masset : 03:57:14

Thierry Crespin : 05:30:28

Diaporama :


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