Marathon de Malaga 2022 1


Voici les récit de course du marathon de Malaga qui s’est déroulé le dimanche 11 Décembre 2022

Récit d’Eric :

Mon 34 ème opus et mon 16 ème de l’année : certains diront que je suis un grand malade et que je joue avec le feu, d’autres sont admiratifs… Mais pourquoi tu cours ? Je n’ai toujours pas la réponse à cette question que l’on me pose souvent c’est pour cela que je continue !

Alors pour ce dernier de l’année et la fatigue accumulée il fallait que je trouve une bonne raison : courir pour les autres qui ne peuvent pas et je leur dédicace ce 34 ème !  A ceux et celles qui ont de petits bobos ou des gros bobos… et qui ne peuvent courir en ce moment ! Ils/elles se reconnaitront  : force à vous !!!!

C’est mon deuxième marathon de MALAGA et mon 6 ème à l’étranger ! Nous avons pris trois jours avec isa et le couple présidentiel avec qui s’est toujours un plaisir de voyager et de courir. Je n’ai aucun objectif de temps sur ce marathon mais je me suis inscrit sur un sas3h15/3h30 alors je me dis qu’il faut respecter ce contrat : la fatigue est là et je pars sur cet objectif de tenir au mieux ce sas !

Départ 8h30 ciel gris mais 15 degrés ! Je suis en fin de sas et je me dis que mon objectif du semi c’est de rattraper le meneur du sas 3h15 et je m’exécute … les jambes sont raides depuis 15 jours et à mon grand étonnement cela tient : après avoir croisé isa et Valérie en début de parcours je mets ma musique sur mon appareil à conduction osseuse et je réaliserai mon semi en 1h36 mon allure marathon théorique ! mais je rétrograde et ma musique me lâche car mon téléphone n’aime pas l’humidité je suis obligé de l’éteindre, comme pour la rochelle pour éviter de me blesser, je ralentis, le parcours est relativement plat mais la pluie est là heureusement il fait 20 degrés et cela refroidit un peu le corps.

J’ai peur de glisser sur la route qui est bien grasse et je ralenti dans les virages serrés. Peu de monde cette année contrairement à l’année dernière sûrement à cause de la pluie.

La dernière partie est longue et peu intéressante et surtout sans musique ouf mon portable accepte de nouveau et je me fait rattraper au 39 ème km par le meneur d’allure 3h30 que je laisse filer gentiment mais je le garde en ligne de mire mais l’arrivée en centre ville dans les ruelles en marbre sont jolies et le public est là pour nous soutenir mais attention la route est encore mouillée et cela semble s’éclaircir, le soleil revient …

Un dernier virage où je vois nos supportrices de choc et la ligne d’arrivée ! 3h31 et qq … mieux que la rochelle ! Je suis content et c’est le principal car j’arrive à gérer mes efforts même ma fatigue !

Bonnes fêtes à Tous !

ASMment vôtre Éric L 

Récit de Laurent M : C’est bien l’Andalousie en hiver !

Après l’édition 2021 qui s’était déroulé sous la chaleur, l’édition 2022 s’annonçait bien différente pour ma 2ème participation : pluie et douceur.

Eric et moi avions adoré notre séjour de l’an dernier et celui de 2022 ne nous fera pas regretter notre choix d’y revenir.

Partis le samedi matin de Paris avec -2°, nous arrivons sous un beau soleil et une température printanière de 20°, ce qui, pour une mi-décembre, est pour le moins appréciable.

Le temps de déposer nos valises à l’hôtel et nous filons déjeuner à 15 heures, horaire normal en Andalousie, et cerise sur le gâteau, nous trouvons une place difficilement, en terrasse.

La ville grouille de monde venu pour le semi et le marathon (près de 8.000 coureurs sont inscrits) mais aussi pour les spectacles de lumières de Noël disséminés dans le centre historique magnifique.

Nous filons rapidement chercher nos dossards à l’expo avant de déambuler en ville, tout en assistant à la fin du ¼ de finale Portugal-Maroc, et qui verra une explosion de joie de l’importante communauté marocaine qui vit à Malaga (le Maroc est à 30 km !).

Dîner dans un remarquable restaurant italien dans le quartier de Soho puis retour dodo à l’hôtel au terme d’une journée marathon.

Marathon justement, le dimanche matin, qui démarre à 8h30 alors même que le jour est à peine levé. La température est à 15° et un petit crachin a commencé de tomber. Le Paseo del Parque, point de départ, est noir de monde.

Eric rejoint son sas tandis que je rentre dans celui des 4h-4h15. Objectif du jour pour mon 40ème marathon à l’étranger : ne pas subir comme l’an dernier où je traînais toujours une vilaine tendinite au genou. Allure recherchée : 5’38 au km !

Les 6 premiers kilomètres sont quasiment de la ligne droite, sans intérêt à part adapter son rythme de croisière plus facilement. Au 7ème, on revient sur les bords de la Méditerranée, en longeant la Palmeraie de las Sorpresas avant de faire un aller-retour le long de la jetée de la Farola, pas très agréable du fait du vent de face et de la pluie.

Puis, direction Las Cuevas, en longeant, en aller-retour, les plages. Contrairement à l’an dernier, la Grande Bleue est plutôt… grise ce matin. Pas grave, cela permet de se concentrer plus facilement sur la cadence. Celle-ci au demeurant est plutôt respectée pour le moment et j’arrive au semi sans douleur.

Le deuxième semi est plus délicat à appréhender dans la mesure où il faut se coltiner 6 km de ligne droite le long de la mer avec un léger vent de face. Curieusement, ce dernier ne m’a guère gêné pour une fois, signe que la forme et le moral sont bons… pour le moment.

Au terme de cette ligne droite, au 27ème, je rejoins le meneur d’allure des 4H parti avant moi. Comme j’ai de bonnes sensations, je décide de sortir de ma zone de confort et d’accélérer d’autant plus que la pluie s’est arrêtée. On verra bien le résultat. 28e, 29e,30e… le rythme est passé environ à 5’25 sans inconfort. Et là… la poisse, l’inattendu : un coureur calé sur mon allure derrière moi, me touche le pied droit provoquant une lourde chute, sur la hanche. Je me relève. Pas d’écorchure mais une douleur fulgurante à la hanche qui m’inquiète aussitôt : grave ou pas ? Le 150ème à Givry est-il compromis ? Mais je ne tergiverse pas longtemps car, n’ayant jamais abandonné sur un marathon, je n’ai guère envie de commencer aujourd’hui.

L’adrénaline et le fait que je ne me suis pas refroidi facilitent ma reprise. Le rythme va osciller entre 5’20 et 5’38 au gré de la douleur. Heureusement, après avoir rejoint la Rosaleda au 38ème km, le parcours a plutôt un profil descendant et j’arrive à doubler pas mal de coureurs.

Descente de la Calle Alcazabilla sous contrôle car bien glissante du fait de la pluie, passage devant la Cathédrale et je traverse le centre historique au milieu d’une foule incroyable comme savent le faire les Espagnols. Remontée de la Calle Larios aux illuminations de Noël féériques avant de faire un coucou à Valérie et Isabelle venues nous encourager pour le final.

J’en termine sur le Paseo d’Espagne en serrant les dents .. et le poing en franchissant la ligne d’arrivée. Je n’entends pas plus les applaudissements et encouragements. Je consulte le chrono : 3h56’05’’. Objectif atteint même si je me suis fait bien peur.

Le retour sera douloureux mais en nous promenant, l’après-midi, sous un magnifique soleil et une température de 22° (!) la douleur sera moins présente et, aujourd’hui, celle-ci s’est pratiquement estompée et je n’ai plus de crainte quant à atteindre l’objectif de 2023 : la barre des 150 marathons à Givry.

Prochain rendez-vous : Cernay début janvier.

Résultats

Eric Lonchampt: 03:31:52
Laurent Masset : 03:56:08

Vidéo

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