Voici les récits de course de la Chocotrail du 9 Décembre 2018
Récit de Eric :
Après mon marathon d’Orléans, je voulais revenir sur une distance plus faible et en trail avec mes amis du club : c’est chose faite., et on s’en souviendra!
Isabelle ayant récupéré nos dossards la veille, nous nous retrouvons au ciné de Maule avec les Laurents et Christine et un patient à moi Francois-Cyril qui nous raconte pendant le trajet son expérience sur une course mythique la TDS…
Le temps n’est pas terrible 8 degré, du vent et gris… mais pas de pluie du moins au début!
La course débute vers 9H30 mais j’alterne marche et course car du monde et des goulets d’étranglements et après quelques kilomètres, une série de marches!
Je me sens en forme mais décide de ne pas forcer de faire attention car beaucoup de gadoue et de passage avec glissades : je regrette presque le bitume : les appuis sont vraiment différents mais ca fait du bien de varier son allure, du plat, de la descente et des côtes…
Je snobe les ravitos juste un petit verre d’eau et je repars…Mais la pluie arrive pour les 9 derniers et du vent ….Ou la gadoue , la gadoue et je ne suis pas en bottes de caoutchouc! ET je plains les suivants!
J’arrive trempé et j’ai froid, je récupère ma médaille en chocolat et ne vais même pas au ravito final, et je n’ai pas le courage au vue du temps d’attendre mes coéquipiers : j’ai hâte de me changer et de mettre le chauffage à fond dans la voiture!
Je termine en 2H11 et suis content au vue des appuis et du temps..et je suis fiers de mes coéquipiers!
ASMent vôtre,
Eric L
Récit de Valérie:
Pas de boue, pas de chocolat ! C’est ce que j’ai compris dimanche, inscrite sur ce trail, bien motivée par le chocolat et par le partage d’expérience avec les copains de l’ASM.
Je me souviendrai du départ en serpentins dignes d’une queue de musée, des 200 marches du km 3 complètement embouteillées (privation de la difficulté n°1 du parcours et de longues minutes à l’arrêt !), des bourrasques de vent de face sur les 4 km de plateau qui suit (magnifique terrain de jeu, avec boue visqueuse), de la côte du km 7 où finalement le terrain est correct, et de la force des éléments qui se déchaînent sur les derniers km : la pluie s’ajoute au vent ! A l’arrivée, je retrouve Sylvain et Isabelle, le double chocolat chaud est grandement apprécié !
Ah, j’oubliais : je me souviendrai aussi des super sensations de la deuxième partie de course, où j’ai pu accélérer, doubler et me sentir à l’aise. C’est la première fois que ça m’arrive, vive la boue !
Récit de Laurent L:
Ma dernière participation à la Chocotrail date de 2016 (le 13km), à l’époque un fractionné un peu appuyé la veille avait finit par un claquage…. Mon entêtement m’avait convaincu de faire quand même la choco et cette obstination s’était traduite par 6 semaines de kiné ! (Alors qu’après un claquage, 6 jours sans courir m’auraient permis de me remettre sur pieds). Moralité on apprend toujours, surtout de nos échecs !
Donc cette année, je m’inscris sur le 24k et voila que lors de l’entrainement du mardi soir, je ressens une douleur dans le bas du dos et au niveau de l’haine, DAMNED! Surement des effets de la sortie trail de 17k faite le dimanche avec Eric et Christine, en vue de retrouver des automatismes/réflexes sur un trail boueux !
Je zappe donc l’entrainement du Jeudi et j’arrête toutes sorties jusqu’à la Choco… Mais bon, je ne suis pas plus rassuré pour le jour J…. On se retrouve donc à 8h30 au ciné de Maule pour un covoiturage dans la voiture d’Eric. On se dit qu’on devrait quand même « manger » un peu au regard des conditions de course (vent entre 75 et 80 km/h et averses orageuses annoncées) !
On arrive sur place, toujours autant de monde, même pas d’échauffement, quelques photos et hop 9h30 c’est parti ! et comme d’hab ça commence par des bouchons au premier goulet d’étranglement, s’ajoute à cela de belles flaques d’eau à franchir, puis les fameuses marches qui nous emmènent sur le plateau en passant devant le gymnase qui sera notre point d’arrivée.
Je ne sais pas pourquoi mais sur les marches je prends un peu d’avance sur maître Yoda … je le regarde et lui fait comprendre que je vais tenter l’aventure alone pour voir ! D’un signe de la tête il acquiesce et m’encourage ….. donc je file.
Km 5 toujours pas de bobo qui se réveille… et même aucune douleur, y a de la boue (bien baveuse), un gros vent de face mais bon, on l’aura dans le dos sur le retour, donc c’est cool ! km8, 9, 10…. rien de rien, en forme, aucune douleur et même je passe mon temps à relancer, accélérer et doubler du monde ! Ravito au 11ème effectué en 30sec à peine, j’ai pas envie de perdre du temps (et puis cette année y a plus les toasts saumon et foie gras)….
Km 13, 14, 15…toujours au top et je relance systématiquement et incroyablement la machine, la seule chose qui me freine ce sont les chemins de boue qui commencent à être de plus en plus conséquents… d’ailleurs je me gauffre comme un tas d’autre personnes, mais la chute fut très soft et à part de la boue sur les mains et les genoux, tout va bien….
Km 16, 17 La pluie commence à tomber de plus en plus fort, ce n’est plus un petit crachin mais des gouttes qui piquent fort avec le vent, j’enfile ma veste tout en courant et là c’est la grêle, décidément ! Mais c’est pas grave je profite du vent de dos pour accélérer et je sens le bon chrono déjà … mais c’était sans compter les 4 derniers kilos où alors là il aurait mieux valu porter des patins à glace que des chaussures de trail ! Je pense que les coureurs du 13km n’ont pas eut à subir autant de boue à l’arrivée car on est passé après eux et en plus les fortes pluies sont tombées à mi-course. En bref, je suis obligé de ralentir l’allure pour ne pas me blesser ….
Puis les derniers 800m sur bitume, super motivé, j’accélère pour finir en quasi sprint sur les derniers mètres !!!! 02:23 sous des conditions de M.., trop content. Une des rares fois depuis longtemps ou je ne subi pas sur la fin de course ! Je rejoins ce qu’a dit Valérie; l’arrivée avec la vision d’un bon chocolat chaud donne des ailes !
J’aime la Chocotrail
PS : J’ai une petite idée sur ce super état de forme du jour mais je dois le vérifier sur la durée avant de vous en parler …..
Récit de Sylvain:
Réveil 07h30, dur dur pour un dimanche. Rendez-vous au cinéma à 08h30 où je retrouve toute l’équipe ASM prête pour le Chocotrail d’Hardricourt.
Départ pour les 13 kilomètres après avoir encouragé le départ du 24. Nous sommes pratiquement à l’arrière du groupe.
Petit échauffement dans les lacets du bord de Seine avant d’entamer la montée des 200 marches du Château. Les toutes premières marches en courant et très vite on piétine pour enfin être pratiquement à l’arrêt (entre 6 et 7 minutes). Déception pour cette première difficulté que je ne peux pas tester. Enfin, après quelques minutes à vitesse lente et en haut de l’escalier, nous retrouvons un rythme presque normal.
Kilomètre 7, chemin de la côte verte, deuxième difficulté annoncée. Je garde mon rythme et je double un coup à droite, un coup à gauche, ça glisse et je fais attention à ma cheville fragile.
Après un virage, ça monte encore et je garde le rythme (merci l’entrainement, merci Coach)
Çà y est, enfin la plaine mais le vent de face, des coureurs du 24 nous doublent en nous annonçant « a gauche » (c’est déprimant quand on voit à quelle vitesse), petit ravitaillement au kilomètre 8 et je repars.
Plus je me rapproche de l’arrivée plus j’accélère, 12 KM/H environ. On annonce arrivée à 1,5 KM et la pluie se mêle à la course. Je m’accroche à un coureur du 24 qui me sert de lièvre et enfin l’arrivée.
01H31 pour 13,3 KM et un dénivelé de 225 mètres, je ferai mieux la prochaine fois.
Récit d’Isabelle :
J’ai hésité un moment avant de m’inscrire entre le souvenir du dernier trail à l’hivernal 2018 que j’ai détesté et le chocotrail couru en 2016 avec un attrait particulier du chocolat, addict dirons-nous…
Je me décide tout de même à faire le 13 km, d’autant plus qu’un départ de course à 9h45 me convient plutôt bien avec la proximité. je surveille la météo comme nous tous, surtout en terme de précipitations où nous sommes particulièrement gâtés les jours précédents, bêrk !!!Sur place un peu d’attente dans un froid glacial avant le départ, dans un état de joie où l’on retrouve les coureurs de l’ASM et la course en elle-même où je m’imagine dans la gadoue, les glissades…les chutes
Un départ difficile, nous sommes nombreux puisque c’est la 1er trail d’IDF qui regroupe le plus d’inscrits, des stop, des ralentissements, bof
Je vois au loin sur le parcours les flaques, les trous de boue et je me décide à emprunter essentiellement les bordures d’herbe, de champs ; finalement pas de frayeur, ni glissade. A ma surprise 1er ravito, je ne m’arrête pas pour boire, j’ai une petite bouteille à la ceinture, je continue sans m’arrêter ;
j’arrive au 2ème ravito, un morceau de banane, je regarde les km : 7 me semble-t-il. Ah déjà… je double les personnes qui marchent pendant que je continue à courir, ca me fait du bien. Je vais à un rythme tranquille, avec toujours cette peur de la chute (je suis championne d’ailleurs à cela…), pas d’effort particulier. Je me retrouve à côté d’une nana plus jeune qui commence à craquer, je regarde ma montre pour lui annoncer les km afin de la motiver : 11.5 km.. ouah… déjà… je me surprends moi-même.
Et hop, 13 kms, peu importe le temps, je suis satisfaite de ma course sans aucune fatigue… le rythme diesel me convient bien.. et en plus du chocolat chaud à l’arrivée, quoi de mieux !!!
Aujourd’hui j’ai envie plus que jamais de m’inscrire à nouveau à des courses…
Résultats (Just for fun) :
Christine Laroche : 02:37 (24km)
Eric Lonchampt : 02:11 (24km)
Isabelle Philippe : 01:42 (13Km)
Laurent Leturger : 02:23 (24Km)
Laurent Masset : 02:37 (24Km)
Philippe Guillaume : 01:42 (13km)
Sylvain Roux : 01h31 (13km)
Valérie Froissart : 01:36 (13Km)












Bravo à tous pour cette course dans la boue. Le mauvais temps, le froid et les appuis fuyants n’ont pas entachés votre motivation!!!