En 490 avant J.C., a lieu la bataille de Marathon, au cours de la premi\u00e8re guerre m\u00e9dique entre les Perses et les Grecs. A l\u2019issue de la bataille remport\u00e9e par les Grecs, Un coureur du nom de Philipidd\u00e8s, parcourt la distance de Marathon \u00e0 Ath\u00e8nes pour annoncer la nouvelle de la victoire . A son arriv\u00e9e, sit\u00f4t la nouvelle annonc\u00e9e, il meurt de fatigue. Son souvenir sera comm\u00e9mor\u00e9 \u00e0 l\u2019occasion des 1ers Jeux Olympiques de l\u2019\u00e8re moderne en 1896 sous l\u2019instigation du baron Pierre de Coubertin.
\nC\u2019est sous un temps printanier inattendu que je me retrouve au d\u00e9part parmi 18 500 coureurs (record de l\u2019\u00e9preuve) avec pr\u00e8s de 20\u00b0 \u00e0 9h00 du matin, au stade de Marathon. Je sais que le parcours n\u2019est pas top au niveau paysage et surtout peu propice au chrono, compte-tenu de son profil TRES vallonn\u00e9 et notamment une mont\u00e9e ininterrompue du 18\u00e8me km au 32\u00e8me km.
\nAucune ambition de temps. Je pars donc dans le sas des 4 h.
\nLes 10 premiers km sont plats le long de la Mer Eg\u00e9e avec un peloton extr\u00eamement fourni. Je double pas mal car parti sur un rythme proche de 5 mn au km. Arrive le 10\u00e8me km qui annonce le d\u00e9but des difficult\u00e9s avec des c\u00f4tes incessantes bien marqu\u00e9es qui cassent l\u2019allure tr\u00e8s rapidement.
\nSeule, la travers\u00e9e des villages avec les encouragements chaleureux des habitants vient rompre la monotonie de la course. Au 18\u00e8me km, comme pr\u00e9vu, la mont\u00e9e l\u00e9gendaire du marathon commence. Elle est bien conforme \u00e0 sa r\u00e9putation : redoutable car sans r\u00e9pit !
\nAU 25\u00e8me, en pleine mont\u00e9e, je coince. Hors de question cependant de marcher, on est sur un marathon donc \u00ab full running \u00bb. Je r\u00e9duis l\u2019allure en passant provisoirement \u00e0 6\u201930 au km. Le peloton a depuis longtemps explos\u00e9 dans tous les sens et la chaleur aidant, les secours interviennent pour pallier certaines situations de d\u00e9tresse dues \u00e0 des malaises.
\nAu 32\u00e8me km, on redescend vers Ath\u00e8nes. Toutefois, les coureurs sont tellement fracass\u00e9s qu\u2019il est compliqu\u00e9 de relancer dans cette descente. J\u2019ai de mon c\u00f4t\u00e9 renonc\u00e9 \u00e0 terminer sous les 4h. Manque de motivation ou de fra\u00eecheur ? Un peu des 2 sans doute.<\/p>\n
L\u2019entr\u00e9e dans Ath\u00e8nes co\u00efncide avec l\u2019apparition de nombre de spectateurs qui encouragent les coureurs. Cela fait du bien car le soleil tape bien dor\u00e9navant. Clairement, mon marathon le plus compliqu\u00e9 en terme de gestion de course du fait de son relief tortueux et de la chaleur.<\/p>\n Bref, 17\u00e8me marathon de l\u2019ann\u00e9e, une belle breloque et c\u2019est tout ce que je retiendrai de ce marathon, loin de mes pr\u00e9f\u00e9r\u00e9s, m\u00eame s\u2019il s\u2019agit du marathon originel.<\/p>\n Place maintenant, \u00e0 La Rochelle avec quelques n\u00e9ophytes\u2026 😉<\/p>\n Galerie photos :<\/strong><\/p>\n
\nCurieusement, je retrouve une certaine forme en repassant \u00e0 pr\u00e8s de 12 km\/h. Certainement la perspective d\u2019arriver \u00e0 l\u2019\u00e9curie !
\nLe dernier kilom\u00e8tre est en descente et nous am\u00e8ne dans le Stade Olympique<\/strong>, inaugur\u00e9 en 1896 et int\u00e9gralement construit en marbre, avec pr\u00e8s de 15 000 spectateurs. Gros moment d\u2019\u00e9motion<\/strong> quand on connait l\u2019histoire de ce stade.
\n4h08<\/strong> au final et un classement dans les 4 000 premiers (sur 18 500) .<\/p>\n
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