Trail’Oween 2021 3


Voici les récits de la Trail’Oween qui a eu lieu le dimanche 12 Décembre 2021.

 

Récit de Sylvain Roux :

Cette année, le trail’Oween ne porte pas bien son nom. Effectivement, d’habitude il a lieu le 1er novembre et cette année, cause Covid, départ le 12 décembre.

Nous sommes 9 de l’ASM à y participer, trois sur le 20 (Laurent L, Titi et moi) et sept sur le 10 (Laure, Laury, Claire, Clothilde, Sandrine, William et Benoit).

Nous nous retrouvons tous vers 08h30 au point de départ. Surprise, nous sommes pratiquement les seuls à être déguisés, dommage. Nous avons nos chances pour le concours du meilleur déguisement.

Départ à 09h00 pour le 20 (2 tours) et 09h20 pour le 10.

Un parcours avec pas mal de dénivelé et de la boue mais dans un cadre agréable. Peu importe le chrono, nous sommes là pour nous amuser…

Les bénévoles nous félicitent sur nos déguisements et nous encouragent, c’est sympa.

Nous nous retrouvons tous à l’arrivée en attendant la remise du prix pour le meilleur déguisement…. Nous attendons encore….

Apparemment, cette année, pas remise de prix.

Ce n’est pas bien grave, nous avons passé un bon moment même si pour une certaine personne (je ne citerai pas son nom, n’est-ce pas Chérie) a dû râler durant ce trail lors des ascension des cotes) LOL

 

Récit de Benoît Roudaut :

En 2020 je m’étais inscrit sur le Trail’Oween Nocturne (top, pour mes yeux). Mais celui-ci a été annulé pour raison sanitaire. Visiblement cette saison, à l’ASM il faut s’inscrire à une course par mois… Sauf quand il y a des reports et là ça peut être tous les week-ends. N’est-ce pas les marathoniens 😉

Du coup, pour décembre je me suis réinscrit sur 2021. Motivé par les précédents récits, et un groupe croissant de prétendants à cette course. Point gênant c’est le matin, j’aurais préféré la nuit. Point attractif : Course courue déguisée (Chouette, je n’ai jamais testé). Bon quelle distance ? 20 ou 10, en tenant compte du dénivelé (Env. 200 m sur le 10 Km ; mais en fait 242 m), de la température, de l’état des chemins,… Pas de médaille à la fin. Bon, je pars pour 10. Faut anticiper les problèmes (trail = plus de risque de se blesser).

Je regarde régulièrement les températures prévues : 3 C°.. Ça donne envie ! Question déguisement, pas de soucis, j’ai celui qui était prévu pour 2020. Sinon toujours l’éternelle question, comment s’habiller pour affronter cette course ? (je n’avais pas tenu compte du déguisement).

L’organisation toujours au top de l’ASM : Sylvain se propose de récupérer les dossards (mail de l’organisation reçu à 3 jours de la course pour les retraits, vive l’anticipation) et covoiturage s’organise (Merci Laurent). Point de rendez-vous : ciné à 8h00. (Départ de course 20 km à 9h00 et 10 km à 9h20).

 

Jour J :

Bon ce n’est pas le tout de faire des pitreries, mais faut se lever plus tôt pour se déguiser lol. Réveil 6h00, en s’étant couché vers 2h00. Merci Miss France et internet ! En même temps, qui dort profondément la nuit avant une course ? (peut être après une cuite) Question du réveil : vais-je rentrer dans ce costume ? Après le confinement et les repas de famille, les kilos se prennent, mais pas l’inverse. Il faudrait courir au moins quatre fois par semaine pour que cela arrive. Bonne nouvelle, c’est extensible. Qu’ai-je oublié ?

Retrouvaille à 8h00 pour tous, c’est cool, ça taquine sur les tenues au fur et à mesure des arrivés. Que des félicitations reçues, Merci !!! Chacun a joué le jeu. Le temps idéal pour courir : 8 C°, pas de pluie et pas de vent. Let’s go ! Laurent habitué de la course nous déniche des places pas loin. Au cul, Sylvain et sa dame. Laurent s’apprête en pleine rue. Transformation ! Finalement, on n’est pas si en avance que ça. A l’entrée, faut retrouver, le pass (mission) et le masque. Etonné je suis, par le nombre de coureur, mais où sont-ils ? Laurence nous annonce qu’il y a moins de 400 sur toutes les courses. Ça parait vide ! Départ des 20 km, une vague part, et là à part des marcheurs avec leurs bâtons, je ne vois pas trop où sont les autres concurrents.

 

9h20, GO pour les 10 km. Je n’ai jamais été aussi près de la ligne du départ. Dès les premières foulées, que j’ai des fils des bandes qui me rentrent dans la bouche. Ca double dans tous les sens. Visiblement les chronos comptent pour le classement du département…des fous furieux ! Ayant vu que le tracé commence par une montée, pas de pression, faut aller jusqu’en haut. Ça double ! En haut de la première cote, je me suis dit : Encore 4 comme ça ! Et là, je me suis revu cliquer sur le 10 km, heureusement ! En sachant que le 20 km était deux boucles identiques, ça n’aurait pas été possible. Ou alors, en faisant un temps extravagant. Au début, le cadre est sympa dans la forêt. Au fil du temps, des troncs sans feuille, un lieu inconnu, pas de repère même en ayant regardé plusieurs fois la carte. Le tracé a été dans l’ensemble bien balisé, et un certain nombre de bénévoles à quasi tous les intersections. De mémoire les cotes sont : début, 3ème, 6ème, et …euh je ne  sais plus pfff. Je regarde ma montre, car je ne le sens pas, 3ème kilomètre ! Hein… Les coureurs sont déjà très étalés. J’entends un ‘’Benoît’’ de Sylvain au loin. Ca remotive ! Il était en face (à 3 endroits de la course le tracé ce joint (un autre repère que j’avais anticipé). J’ai appris à la fin de la course que grâce à moi, Sylvain and Co des 20 km (Lolo et titi) ont parcouru plus de 300 m par ma faute, car ils se sont planté de chemin : -) Heureusement qu’ils sont parti 20 minutes avant. Je pars dans des calculs : en sachant qu’ils ont 20 min d’avance, que l’on s’est croisé,… Où en suis-je ? Vous avez 1h00. Bon, laisse tomber ! J’ai la sorte de cagoule, qui me donne du mal à respirer, je trouve une solution comme une autre. Deuxième cote abordable, je passe la 3ème en me disant que la 2ème était la plus costaud. Pas grand monde dans le bourg, je suis le rythme des autres, une par-ci par-là qui me dépasse. Environnement pas génial à la longue. Une intersection, donc un bénévole, peut être une photo ? Je remets la cagoule, apnée, (l’effet masque, avec trou).

Etant donné qu’il y a eu du passage, les chemins sont retournés. Les cotes sont saccagées. De la boue à gogo. Entre le dénivelé, la boue, les feuilles, les racines, les caillasses,.. C’est un miracle d’arriver en haut des cotes ; obligé de marcher, voir de pousser au cul de la précédente qui n’a pas les bonnes chaussures et qui recule plus qu’elle n’avance. Un vrai trail ! Dans certaines descentes, je me suis vrillé les chevilles à plusieurs reprises, heureusement sans conséquence. Vers le cinquième kilomètre William m’a accompagné pour une cote et des pauses photos : -) De toute manière, vu le nombre de pèlerin, ça n’allait pas changer grand-chose. En haut d’une cote dont j’ai souffert, je l’ai laissé partir devant. Je suis content de retrouver des allées bien larges et à peu près potable. J’ai vu débouler un type du 20 km (à la Fabrice) un vrai courant d’air. Je ne suis pas sûr qu’il ait vu là où il met ses pieds. Je me suis retrouvé par moment seul,  au point de m’arrêter. Ayant quasi tout le long de la buée sur les lunettes (même en ayant mis du produit) il fallait que je cours à l’aveugle. Comme plus ou moins d’habitude. C’est plus simple pour moi sur route, quand c’est ainsi. Du coup, j’attends d’être rattrapé pour repartir. A un moment donné, j’entends un bruit curieux. Je cogite, et me pose la question en quoi celui qui me poursuit est déguisé ? Plus ça va, plus le bruit se rapproche, ça m’intrigue. Un claquement régulier, une prothèse ? mdr. Finalement, c’est le bruit des battons de marche qui tapent contre le sol. Il devait être au bout de sa vie, vu sa respiration. J’ai failli me faire avoir par des runneurs (touristes) qui courent dans la même forêt mais qui ne suivent pas le tracé de la course. Heureusement, qu’il a demandé à un bénévole ce que l’on fait, sinon je ne sais pas où je me serais retrouvé. Une dame me double sur le plat, je la redouble dans les côtes,.. etc. Je l’ai eu à l’usure. Le pas hésitant, et ne voyant plus trop où j’étais (buée entre autre et difficulté à lire ma montre) A savoir, un déguisement, ça tient chaud ! Je blablate avec une Melle, 1ère fois qu’elle fait la course etc.. Je la double dans une cote, puis après un long faux plat, deux personnes en plein milieu avec barrière qui crient à droite avant la route. Mouaih ! Là je me suis posé la question où faut t’-il passer ? C’est un single. Surement bien sympa en VTT, mais là j’ai stoppé net, j’ai attendu ma poursuivante pour pouvoir être guidé. Je ne voyais rien. Il y a des racines et des trous dans tous les sens. Bref, Elle m’a doublé ! Je savais que je n’étais pas loin de la fin mais aucune idée si c’était un kilomètre ou cinquante mètres. Enfin du bitume, ça sent bon. J’entends William qui attend à l’arrivée, depuis cinq minutes. Bon faut que je remettre la cagoule correctement s’il y a des photos finish. Je passe la ligne d’un pas hésitant à ne pas savoir si je l’avais passé.

 

J’essuie mes lunettes pour voir à peu près quelque chose. J’aurais dû prendre une paire mixte. Mais bon, j’en avais déjà 3 paires sur moi Pfff Galère !! J’ai failli bousculer un enfant qui me tend le sac de finisher depuis un certain temps. Je me suis excusé, pauvre bonhomme. Direction une tente, une dame passe avec un plateau, curieux, qu’est-ce donc ? De la soupe ! (potiron) sur le coup, sans moi. J’engloutis eau, et sucre. Ça va mieux. Je bidouille sur ma Garmin, j’entends au micro : …, Laurence,…Je tombe sur Laure (façon de dire), retrouvaille avec les filles. Echange de ressenti sur la course. Je recroise la Melle des deux derniers kilomètres. Je m’aperçois qu’elle fait en faite une tête de plus que moi lol. On rigole de la course : On est bien mieux là hein !…

 

Les podiums s’organisent en plein milieu de l’arrivé. Abusé !!! Alors qu’il manque encore beaucoup de monde du 20 km. William toujours en repérage des prochains arrivants. On attend un certain moment les acolytes. Normal, ils ont le double à faire, ‘’ Respect ‘’ les gars vu le dénivelé de 484 m et l’état des chemins ! Le froid se fait ressentir. La soupe du 31 octobre d’halloween est la bienvenue. Sylvain fini seul. Puis au tour de Lolo et Titi, qui finissent ensemble façon free style. On échange nos appréciations. Laurent en tant que winner de la précédente édition au podium déguisement nous met en appétit. Vous allez voir, il y a un concours de déguisement, il y a un panier garni pour le premier. Benoît, tu as des chances. Après de longues attentes pour l’ASM, on est rentré bredouille. Faute à pas de chance ; pas de concours cette année GRRRR. Retour aux voitures, pour évacuer les chaussures et autres lestés de boue. Retour au chaud, ça fait du bien !

 

Bravo les Trail’Oweeners !!!

Titi le roi du jour qui a réussi à finir, malgré son état. (Gros mental)

 

En résumé :

Encore un beau moment de partage avec l’ASM ! Malgré que j’en chie avec ma vue. On a bien rigolé. Un trail pas évident vu le terrain bien boueux pour cette édition. J’ai officiellement baptisé mes chaussures de trail (2ème utilisation. Un peu moins confortable que des mixtes). Le déguisement est un bon délire (même avec ses contraintes). Dommage qu’il n’y a pas eu le concours de déguisement, l’ASM aurait pu faire une triplette. GRRR En même temps, il y avait peu de participant costumé :-S

Prochain investissement, des chaussettes étanches (que j’aurai du déjà acquérir depuis le trail des flambeaux).

Bon bah, ce n’est pas tout, mais faut s’entrainer pour la prochaine course, de janvier 😉

 

Récit de Laurent Leturger :

Voila c’était ma 4ième participation sur ce Trail’Oween, en fait je me rends compte que je n’ai raté aucune édition depuis la création de ce trail atypique, basé sur l’idée de courir en fêtant Halloween. Cette année… Damned! c’est reporté en décembre, ben ça fait plus Halloween! Comme de coutume je veux le courir déguisé, mais comment trouver un déguisement « à cheval » entre un méchant monstre et un gentil père-noël… Eureka : Le Grinch!

Avoir le costume c’est une chose, mais le maquillage c’est une autre paire de manche ! C’est donc ma femme qui va s’y coller le dimanche matin à 7h15, Merci Sophie! Rdv ciné de Maule et là je vois que tout le monde a décidé de célébrer l’évènement avec soit des accessoires soit complétement déguisé, Benoit est impressionnant.

On arrive sur place…. bonne ambiance, ca fait plaisir de se retrouver entre ASMers pour une « balade sportive ». Quelques photos et c’est parti!

Le terrain est plus « crado » que les années précédentes, j’avais oublié les « petites montées » au pourcentage vertigineux… On est 3 à courir ensemble, Sylvain, titi et moi. La première boucle (10k) se fait sans soucis, c’est toujours aussi drôle de courir déguisé et être encouragé. Par contre, un de mes gros soucis quand je cours, c’est que je sue beaucoup (et plus encore si j’ai des kilos en trop). Donc je sens doucement le maquillage s’écouler au fil de mes foulées…. Y va plus ressembler à grand chose le Grinch à la fin !

Pour la seconde boucle, la boue est vraiment plus que présente, ben oui, le 10k est passé par là aussi et comme on est en queue de peloton on a aussi le second passage de la majorité du 20k, donc la c’est beaucoup moins rigolo. J’ai commencé à donner quelques signes de fatigue à partir du 16 – 17ième kilo, Titi est derrière (il a du calmer le jeu pour sa cheville) et Sylvain part devant, il a raison et merci de nous avoir soutenu, fais toi plaisir maintenant.

A partir de 18k j’ai pris une énorme claque, plus de jus, plus rien, et tout ça en même pas 200m…. les personnes que j’avais doublé, me doublent à leur tour. Je vois des étoiles, j’alterne course et marche, je bois et m’alimente beaucoup mais rien n’y fait, ce genre de claque aussi rapide ne m’était jamais arrivé même sur marathon. Les belles dernières grimpettes m’ont donné l’effet de l’ascension du Mont-Blanc… je me posais tous les 5 mètres. Et ci c’était la 3ième dose que j’avais reçue la veille ? En tout cas à 1km de l’arrivée Titi me rejoint, chouette car là j’ai vraiment besoin d’un coup de pouce. J’en bave vraiment car je sais qu’on va arriver et pourtant j’ai envie de marcher, heureusement que Titi est à côté de moi.

Arrivée!!! Ouh que ca a été dur, même très dur ! il a rapidement fallu manger, boire et déguster la soupe à la citrouille pour reprendre des forces. J’ai revu ma position concernant ma vision de ce trail : quand il y a de la boue, ce trail est très costaud!

On pensait qu’il y aurait le traditionnel concours du plus beau déguisement; je voyais bien Benoit en haut du podium, et bien non, rien…. Très surprenant d’autant que c’était annoncé sur le site. Mais l’important c’est qu’on a passé une bonne matinée sportive tous ensemble.

Rendez-vous l’an prochain, le 31 Octobre cette fois !

 

Résultats :

Benoit Roudaut: 01:20
Claire Bazire : 01:25
Clothilde Payart : 01:28
Laure Pigot : 01:27
Laurence Roux : 01:27
Laurent Leturger : 02:33
Sandrine Cardoso : 01:25
Sylvain Roux : 02:22
Thierry Crespin : 02:33
William Bazire : 01:15

Galerie photos :

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